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Cahier de l'élève

Compte-rendu de lecture de : Les Mouches

I. Présentation de l'auteur


Jean Paul Sartre est né en 1905. Il vit à Paris. C'est un écrivain dramatique, et philosophe français. C'est aussi le fondateur avec Simone de Beauvoir, de la revue des Temples modernes (1944), et directeur du journal Libération (1973). Il refusa le prix Nobel en 1964. Mais l'existentialisme sartrien s'illustre avant tout par ses romans et nouvelles. Et surtout son théâtre (Les Mouches (1943), Huis clos (1945), Le Diable et le bon Dieu (1951), Kean (1954), Les séquestrés d'Altona (1959) et Les Mouches (1972))

II. Bilan de la pièce

Les Mouches est une oeuvre de genre théâtral.
C'est un roi Agamemnon à son retour, on pouvait apercevoir qu'il n'y avait aucune mouche. Ça se situe dans une petite ville de province nommé Argos. Au soir du deuxième jour la reine Clytemnestre était accompagnée d'Egisthe, le roi actuel. Les gens d'Argos ne disent rien. Egisthe, vous devez le savoir est l'amant de Clytemnestre. Quand je vous dis qu'ils n'ont rien dit c'est au moment où ils ont vu leur roi paraître aux portes de la ville.
Et quand ils ont vu Clytemnestre lui tendre ses beaux bras et chacun d'eux avaient dans la tête, l'image d'un grand cadavre à la face éclatée. Agamemnon à sa mort a laissé une fille appelée Electre qui est devenue la servante de la reine, sa mère et Egisthe son assassin règnent en chassant le fils d'Agamemnon, un certain Oreste qu'on dit mort...


C'est une pièce avec un vocabulaire soutenu mais très facile à lire, l'histoire est entraînante on a tout le temps envie d'avancer dans les énigmes. Je vais vous parler d'Electre, la fille de la reine, qui est aujourd'hui sa servante.
Elle est admirable pour sa force d'être restée vivre à Argos maltraitée avec la mort de son père et la méconnaissance de son frère qui la hante. Dans cette pièce il y a parfois des scènes entières de monologue mais les scènes son majoritairement des dialogues pouvant aller de 4 personnages à plus.


Il y a des didascalies dans le texte, celles placées au début d'une scène indiquent le plus souvent le lieu et les personnages (Exemple : "Electre, portant une caisse, s'approche sans le voir de la statue de Jupiter"). Celles placées dans dialogues indiquent plutôt la façon de jouer et d'interpréter la scène (Exemple : "se frottant à lui").
La mise en scène est dans un espace d'à peu près ans dans le temps. L'espace de représentation de la scène paraît grand (tout le palais d'Argos).


Voir cette pièce pourrait nous aider à mieux comprendre leur temps rien qu'avec leurs vêtements, leur façon de vivre. Dans cette pièce, l'agréable, c'est qu'on ne s'ennuie jamais, il y a toujours de l'action car il y a un désir de vengeance du fils, Oreste, qui revient et qui va réussir à convaincre sa soeur Electre, qu'il est quelqu'un de bien. Il va réussir son but de se venger de la mort d'Agamemnon. Quant à son tour Egisthe ne prendra pas la place du roi, beaucoup d'émotion à ce moment.


J'aurais aimé interpréter Oreste car je l'admire pour son courage et surtout d'avoir continué à encourager sa soeur qui avait du mal à croire ce qui se passait.
Elle voulait se laisser mourir et lui l'en a dissuadé. J'aime aussi son sang froid qu'il a devant Egisthe quand il le tue. Oreste est quelqu'un de persistant. C'est pour ça que c'est le héros car il a délivré Argos.

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Compte rendu de lecture de John L'enfer de Dider Decoin

I. Présentation de l'auteur :
Né à Neuilly-sur-Seine le 13 mars 1945. Journaliste, romancier, homme de radio et de cinéma, il est le fils d'H. Decoin, cinéaste à succès. C'est comme journaliste au « Figaro » et à « France-soir » qu'il commence sa carrière. De ses nombreux livres, c'est « John L'Enfer » qui lui valut le Goncourt en 1977.

II. Présentation de l'oeuvre :
Ce roman raconte l'histoire de trois destins qui vont se croiser et nouer des liens pour tenter de survivre à New York ou l'éventualité d'une apocalypse devient presque crédible.

Tout commence quand John L'Enfer, un laveur de carreau Cheyenne fait la rencontre d'une jeune femme devenue aveugle pour quelque temps, Doroty Kaine. Le Cheyenne décide alors de s'occuper d'elle jusqu'à ce qu'elle recouvre la vue, jusque là, il ferait de son mieux pour la conquérir. La jeune fille accepte et avec Asthon Mysha, un compagnon d'hôpital de la jeune fille, le Cheyenne essayera de survivre et de faire de son mieux pour protéger la jeune fille de New York et de ses obstacles et pièges.

III. Commentaire :
Le récit est construit de telle manière que l'on sait à peu près tout des différents personnages du récit, rien ne nous est inconnu. Tout au long du récit, les problèmes et les difficultés s'enchaînent contre les 3 héros, ou plutôt les 3 martyrs de New York. Ainsi, tout au long du récit, on se demande si oui ou non Doroty Kaine retrouvera la vue et si oui ou non, New York ne va pas les achever. On remarque que les différents « héros » ont très tendance à se rapprocher de la mort, comme si ils y étaient destinés.

Le récit se déroule d'un point de vue omniscient, on sait ce que ressentent et ce que pensent les différents personnages, les questions qu'ils se posent.

IV. Un livre à conseiller ?
Ce livre est conseiller à tous ceux qui aiment les romans à tension mais il reste assez particulier, il remet beaucoup en question la condition de l'homme, il traite des problèmes de société à New York, des procédés macabres qui existent, c'est une approche sur la mort.

V. Qu'est-ce que l'on en retient ?
On en retient une leçon sur les conditions de vies de certaines personnes, les problèmes que l'on peut rencontrer malgré l'amour. La vie n'est pas rose, il faut se battre pour survivre.
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Préface de Pierre et Jean

Je n'ai point l'intention de plaider ici pour le
petit roman qui suit. Tout au contraire, les idées que je vais essayer de
faire comprendre entraîneraient plutôt la critique du genre d'étude
psychologique que j'ai entrepris dans Pierre et Jean.

Je veux m'occuper du Roman en général.
Je ne suis pas le seul à qui le même reproche soit adressé par les mêmes critiques, chaque fois que paraît un livre nouveau.
Au milieu des phrases élogieuses, je trouve régulièrement celle­ci sous les mêmes plumes
­ Le plus grand défaut de cette oeuvre, c'est qu'elle n'est pas un roman à proprement parler.
On pourrait répondre par le même argument :
­ Le plus grand défaut de l'écrivain qui me fait l'honneur de me juger, c'est qu'il n'est pas un critique.
Quels sont en effet les caractères essentiels du critique ? Il faut que, sans parti pris, sans opinions préconçues, sans idées d'école, sans attaches avec aucune famille d'artistes, il comprenne, distingue et explique toutes les tendances les plus opposées, les tempéraments les plus contraires, et admette les recherches d'art les plus diverses.
Or, le critique qui, après Manon Lescaut, Paul et Virginie, Don Quichotte, Les Liaisons dangereuses, Werther, Les Affinités électives, Clarisse Harlowe, Emile, Candide, Cinq­Mars, René, Les Trois Mousquetaires, Mauprat, Le Père Goriot, La Cousine Bette, Colomba, Le Rouge et le Noir, Mademoiselle de Maupin, Notre­Dame de Paris, Salammbô, Madame Bovary, Adolphe, Monsieur de Camors, L'Assommoir, Sapho, etc., ose encore écrire : « Ceci est un roman et cela n'en est pas un », me paraît doué d'une perspicacité qui ressemble fort à de l'incompétence.
Généralement ce critique entend par roman une aventure plus ou moins vraisemblable, arrangée à la façon d'une pièce de théâtre en trois actes dont le premier contient l'exposition, le second l'action et le troisième le dénouement.
Cette manière de composer est absolument admissible à la condition qu'on acceptera également toutes les autres.
Existe­t­il des règles pour faire un roman, en dehors desquelles une histoire écrite devrait porter un autre nom ?
Si Don Quichotte est un roman, Le Rouge et le Noir en est­il un autre ? Si Monte­Cristo est un roman, L'Assommoir en est­il un ? Peut­on établir une comparaison entre les Affinités électives de
Goethe, Les Trois Mousquetaires de Dumas, Madame Bovary de Flaubert, M. de Camors de M. O. Feuillet et Germinal de M. Zola ? Laquelle de ces oeuvres est un roman ? Quelles sont ces fameuses règles ? D'où viennent­elles ? Qui les a établies ? En vertu de quel principe, de quelle autorité et de quels raisonnement ?
Il semble cependant que ces critiques savent d'un façon certaine, indubitable, ce qui constitue un roman et ce qui le distingue d'un autre qui n'en est pas un. Cela signifie tout simplement que, sans être des producteurs, ils sont enrégimentés dans une école, et qu'ils rejettent, à la façon des romanciers eux­mêmes, toutes les oeuvres conçues et exécutées en dehors de leur
esthétique.
Un critique intelligent devrait, au contraire, rechercher tout ce qui ressemble le moins aux romans déjà faits, et pousser autant que possible les jeunes gens à tenter des voies nouvelles.
Tous les écrivains, Victor Hugo comme M. Zola, ont réclamé avec persistance le
droit absolu, droit indiscutable de composer, c'est­à­dire d'imaginer ou d'observer, suivant leur conception personnelle de l'art. Le talent provient de l'originalité, qui est une manière spéciale de penser, de voir, de comprendre et de juger. Or, le critique qui prétend définir le Roman suivant l'idée qu'il s'en fait d'après les romans qu'il aime, et établir certaines règles invariables de composition, luttera toujours contre un tempérament d'artiste apportant une manière nouvelle. Un critique, qui mériterait absolument ce nom, ne devrait être qu'un analyste sans tendances, sans préférences, sans passions, et, comme un expert en tableaux, n'apprécier que la valeur artiste de l'objet d'art qu'on lui soumet. Sa compréhension, ouverte à tout, doit absorber assez complètement sa personnalité pour qu'il puisse découvrir et vanter les livres mêmes qu'il n'aime pas comme homme et qu'il doit comprendre comme juge.
Mais la plupart des critiques ne sont, en somme, que des lecteurs, d'où il résulte qu'ils nous gourmandent presque toujours à faux ou qu'ils nous complimentent sans réserve et sans mesure.
Le lecteur qui cherche uniquement dans un livre à satisfaire la tendance naturelle de son esprit, demande à l'écrivain de répondre à son goût prédominant, et il qualifie invariablement de remarquable ou de bien écrit l'ouvrage ou le passage qui plaît à son imagination idéaliste, gaie, grivoise; triste, rêveuse ou positive.
En somme, le public est composé de groupes nombreux qui nous crient :
­ Consolez­moi.
­ Amusez­moi.
­ Attristez­moi.
­ Attendrissez­moi.
­ Faites­moi rêver.
­ Faites­moi rire.
­ Faites­moi frémir.

­ Faites­moi pleurer.
­ Faites­moi penser.
Seuls, quelques esprits d'élite demandent à l'artiste :
­ Faites­moi quelque chose de beau, dans la forme qui vous conviendra le mieux, suivant votre tempérament.
L'artiste essaie, réussit ou échoue.
Le critique ne doit apprécier le résultat que suivant la nature de l'effort ; et il n'a pas le droit de se préoccuper des tendances.
Cela a été écrit déjà mille fois. Il faudra toujours le répéter.
Donc après les écoles littéraires qui ont voulu nous donner une vision déformée, surhumaine, poétique, attendrissante, charmante ou superbe de la vie, est venue une école réaliste ou naturaliste qui a prétendu nous montrer la vérité, rien que la vérité et toute la vérité.
Il faut admettre avec un égal intérêt ces théories d'art si différentes et juger les oeuvres qu'elles produisent, uniquement au point de vue de leur valeur artistique en acceptant a priori les idées générales d'où elles sont nées.
Contester le droit d'un écrivain de faire une oeuvre poétique ou une oeuvre réaliste, c'est vouloir le forcer à modifier son tempérament, récuser son originalité, ne pas lui permettre de se servir de l'oeil et de l'intelligence que la nature lui a donnés.
Lui reprocher de voir les choses belles ou laides, petites ou épiques; , gracieuses ou sinistres, c'est lui reprocher d'être conformé de telle ou telle façon et de ne pas avoir une vision concordant avec la nôtre.
Laissons­le libre de comprendre, d'observer, de concevoir comme il lui plaira, pourvu qu'il soit un artiste. Devenons poétiquement exaltés pour juger un idéaliste et prouvons­lui que son rêve est médiocre, banal, pas assez fou ou magnifique. Mais si nous jugeons un naturaliste, montrons­lui en
quoi la vérité dans la vie diffère de la vérité dans son livre.
Il est évident que des écoles si différentes ont dû employer des procédés de composition absolument opposés.
Le romancier qui transforme la vérité constante, brutale et déplaisante, pour en tirer une aventure exceptionnelle et séduisante, doit, sans souci exagéré de la vraisemblance, manipuler les événements à son gré, les préparer et les arranger pour plaire au lecteur, l'émouvoir ou l'attendrir. Le plan de son roman n'est qu'une série de combinaisons ingénieuses conduisant avec adresse au dénouement. Les incidents sont disposés et gradués vers le point culminant et l'effet de la fin, qui est un événement capital et décisif, satisfaisant toutes les curiosités éveillées au début, mettant une barrière à l'intérêt, et terminant si complètement l'histoire racontée qu'on ne désire plus savoir ce que deviendront, le lendemain, les personnages les plus attachants.
Le romancier, au contraire, qui prétend nous donner une image exacte de la vie, doit éviter avec soin tout enchaînement d'événements qui paraîtrait exceptionnel. Son but n'est point de nous raconter une histoire, de nous amuser ou de nous attendrir, mais de nous forcer à penser, à comprendre le sens profond et caché des événements. A force d'avoir vu et médité, il regarde l'univers, les choses, les faits et les hommes d'une certaine façon qui lui est propre et qui résulte de l'ensemble de ses observations réfléchies. C'est cette vision personnelle du monde qu'il cherche à nous communiquer en la reproduisant dans un livre. Pour nous émouvoir, comme il l'a été lui-même par le spectacle de la vie, il doit la reproduire devant nos yeux avec une scrupuleuse ressemblance. Il devra donc composer son oeuvre d'une manière si adroite, si dissimulée, et d'apparence si simple, qu'il soit impossible d'en
apercevoir et d'en indiquer le plan, de découvrir ses intentions.
Au lieu de machiner; une aventure et de la dérouler de façon à la rendre intéressante jusqu'au dénouement, il prendra son ou ses personnages à une certaine période de leur existence et les conduira, par des transitions naturelles, jusqu'à la période suivante. Il montrera de cette façon, tantôt comment les esprits se modifient sous l'influence des circonstances environnantes, tantôt comment se développent les sentiments et les passions, comment on s'aime, comment on se hait, comment on se combat dans tous les milieux sociaux, comment luttent les intérêts bourgeois, les intérêts d'argent, les intérêts de famille, les intérêts politiques.
L'habileté de son plan ne consistera donc point dans l'émotion ou dans le charme, dans un début attachant ou dans une catastrophe émouvante, mais dans le groupement adroit de petits faits constants d'où se dégagera le sens définitif de l'oeuvre. S'il fait tenir dans trois cents pages dix ans d'une vie pour montrer quelle a été, au milieu de tous les êtres qui l'ont entourée, sa signification particulière et bien caractéristique, il devra savoir éliminer, parmi les menus événements innombrables et quotidiens tous ceux qui lui sont inutiles, et mettre en lumière, d'une façon spéciale, tous ceux qui seraient demeurés inaperçus pour des observateurs peu clairvoyants et qui donnent au livre sa portée, sa valeur d'ensemble.
On comprend qu'une semblable manière de composer, si différente de l'ancien procédé visible à tous les yeux, déroute souvent les critiques, et qu'ils ne découvrent pas tous les fils si minces, si secrets, presque invisibles, employés par certains artistes modernes à la place de la ficelle unique qui avait nom : l'Intrigue.
En somme, si le Romancier d'hier choisissait et racontait les crises de la vie, les états aigus de l'âme et du coeur, le Romancier d'aujourd'hui écrit l'histoire du coeur, de l'âme et de l'intelligence à l'état normal. Pour produire l'effet qu'il poursuit, c'est­à­dire l'émotion de la simple réalité et pour dégager l'enseignement artistique qu'il en veut tirer, c'est­à­dire la révélation de ce qu'est véritablement l'homme contemporain devant ses yeux, il devra n'employer que des faits d'une vérité irrécusable et constante.
Mais en se plaçant au point de vue même de ces artistes réalistes, on doit discuter et contester leur théorie qui semble pouvoir être résumée par ces mots : « Rien que la vérité et toute la vérité. »
Leur intention étant de dégager la philosophie de certains faits constants et courants, ils devront souvent corriger les événements au profit de la vraisemblance et au détriment de la vérité, car
Le réaliste, s'il est un artiste, cherchera, non pas à nous montrer la photographie banale de la vie, mais à nous en donner la vision plus complète, plus saisissante, plus probante que la réalité même.
Raconter tout serait impossible, car il faudrait alors un volume au moins par journée, pour énumérer les multitudes d'incidents insignifiants qui emplissent notre existence.
Un choix l'impose donc, ­ ce qui est une première atteinte à la théorie de toute la vérité.
La vie, en outre, est composée des choses les plus différentes, les plus imprévues, les plus contraires, les plus disparates ; elle est brutale, sans suite, sans chaîne, pleine de catastrophes inexplicables, illogiques et contradictoires qui doivent être classées au chapitre faits divers.
Voilà pourquoi l'artiste, ayant choisi son thème, ne prendra dans cette vie encombrée de hasards et de futilités que les détails caractéristiques utiles à son sujet, et il rejettera tout le reste, tout l'à­côté.
Un exemple entre mille :

Le nombre des gens qui meurent chaque jour par accident est considérable sur la terre. Mais pouvons ­nous faire tomber une tuile sur la tête d'un
personnage principal, ou le jeter sous les roues d'une voiture, au milieu d'un récit, sous prétexte qu'il faut faire la part de l'accident.

La vie encore laisse tout au même plan, précipite les faits ou les traîne indéfiniment. L'art, au contraire, consiste à user de précautions et de préparations, à ménager des transitions savantes et dissimulées, à mettre en pleine lumière, par la seule adresse de la composition, les événements essentiels et à donner à tous les autres le degré de relief qui leur convient, suivant leur importance, pour produire la sensation profonde de la vérité spéciale qu'on veut montrer.

Faire vrai consiste donc à donner l'illusion complète du vrai, suivant la logique ordinaire des faits, et non à les transcrire servilement dans le pêle­mêle de leur succession.

J'en conclus que les Réalistes de talent devraient s'appeler plutôt des Illusionnistes.

Quel enfantillage, d'ailleurs, de croire à la réalité puisque nous portons chacun la nôtre dans notre pensée et dans nos organes. Nos yeux, nos oreilles, notre odorat, notre goût différents créent autant de vérités qu'il y a d'hommes sur la terre. Et nos esprits qui reçoivent les instructions de ces organes, diversement impressionnés, comprennent, analysent et jugent comme si chacun de nous appartenait à une autre race.

Chacun de nous se fait donc simplement une illusion du monde, illusion poétique, sentimentale, joyeuse, mélancolique, sale ou lugubre suivant sa nature. Et l'écrivain n'a d'autre mission que de reproduire fidèlement cette illusion avec tous les procédés d'art qu'il a appris et dont il peut
disposer.

Illusion du beau qui est une convention humaine ! Illusion du laid qui est une opinion changeante ! Illusion du vrai jamais immuable ! Illusion de l'ignoble qui attire tant d'êtres ! Les grands artistes sont ceux qui imposent à l'humanité leur illusion particulière.

Ne nous fâchons donc contre aucune théorie puisque chacune d'elles est simplement l'expression généralisée d'un tempérament qui
s'analyse.

Il en est deux surtout qu'on a souvent discutées en les opposant l'une à l'autre au lieu de les admettre l'une et l'autre : celle du roman d'analyse pure et celle du roman objectif. Les partisans de l'analyse demandent que l'écrivain s'attache à indiquer les moindres évolutions d'un esprit et tous les mobiles les plus secrets qui déterminent nos actions, en n'accordant au fait lui­même qu'une importance très secondaire. Il est le point d'arrivée, une simple borne, le prétexte du roman. Il faudrait donc, d'après eux, écrire ces oeuvres précises et rêvées où l'imagination se confond avec l'observation, à la manière d'un philosophe composant un livre de psychologie, exposer les causes en les prenant aux origines les plus lointaines, dire tous les pourquoi de tous les vouloirs et discerner toutes les réactions de l'âme agissant sous l'impulsion des intérêts, des passions ou des instincts.

Les partisans de l'objectivité (quel vilain mot !) prétendant, au contraire, nous donner la représentation exacte de ce qui a lieu dans la vie, évitent avec soin toute explication compliquée, toute dissertation sur les motifs, et se bornent à faire passer sous nos yeux les personnages et les
événements.

Pour eux, la psychologie doit être cachée dans le livre comme elle est caché en réalité sous les faits dans l'existence.

Le roman conçu de cette manière y gagne de l'intérêt, du mouvement dans le récit, de la couleur, de la vie remuante.

Donc, au lieu d'expliquer longuement l'état d'esprit d'un personnage, les écrivains objectifs cherchent l'action ou le geste que cet état d'âme doit faire accomplir fatalement à cet homme dans une situation déterminée. Et ils le font se conduire de telle manière, d'un bout à l'autre du volume, que tous ses actes, tous ses mouvements, soient le reflet de sa nature intime, de toutes ses pensées, de toutes ses volontés ou de toutes ses hésitations. Ils cachent donc la psychologie au lieu de l'étaler, ils en font la carcasse de l'oeuvre, comme l'ossature invisible est la carcasse du corps humain. Le peintre qui fait notre portrait ne montre pas notre squelette.

Il me semble aussi que le roman exécuté de cette façon y gagne en sincérité. Il est d'abord plus vraisemblable, car les gens que nous voyons agir autour de nous ne nous racontent point les mobiles auxquels ils
obéissent.

Il faut ensuite tenir compte de ce que, si, à force d'observer les hommes, nous pouvons déterminer leur nature assez exactement pour prévoir leur manière d'être dans presque toutes les circonstances, si nous pouvons dire avec précision : « Tel homme de tel tempérament, dans tel cas, fera ceci », il ne s'ensuit point que nous puissions déterminer, une à une,
toutes les secrètes évolutions de sa pensée qui n'est pas la nôtre, toutes les mystérieuses sollicitations de ses instincts qui ne sont pas pareils aux nôtres, toutes les incitations confuses de sa nature dont les organes, les nerfs, le sang, la chair, sont différents des nôtres.

Quel que soit le génie d'un homme faible, doux, sans passions, aimant
uniquement la science et le travail, jamais il ne pourra se transporter assez complètement dans l'âme et dans le corps d'un gaillard exubérant, sensuel, violent, soulevé par tous les désirs et même par tous les vices, pour comprendre et indiquer les impulsions et les sensations les plus intimes de cet être si différent, alors même qu'il peut fort bien prévoir et raconter tous les actes de sa vie.

En somme, celui qui fait de la psychologie pure ne peut que se substituer à tous ses personnages dans les différentes situations où il les place, car il lui est impossible de changer ses organes, qui sont les seuls intermédiaires entre la vie extérieure et nous, qui nous imposent leurs perceptions, déterminent notre sensibilité, créent en nous une âme essentiellement différente de toutes celles qui nous entourent. Notre vision, notre connaissance du monde acquise par le secours de nos sens, nos idées sur la vie, nous ne pouvons que les transporter en partie dans tous les personnages dont nous prétendons dévoiler l'être intime et inconnu. C'est donc toujours nous que nous montrons dans le corps d'un roi, d'un assassin, d'un voleur ou d'un honnête homme, d'une courtisane, d'une religieuse, d'une jeune fille ou d'une marchande aux halles, car nous sommes obligés de nous poser ainsi le problème : « si j'étais roi, assassin, voleur, courtisane, religieuse, jeune fille ou marchande aux halles, qu'est­ce que je ferais, qu'est­ce que je penserais, comment est­ce que j'agirais ? « Nous ne diversifions donc nos personnages qu'en changeant l'âge, le sexe, la situation sociale et toutes les circonstances de
la vie de notre moi que la nature a entouré d'une barrière d'organes infranchissable.

L'adresse consiste à ne pas laisser reconnaître ce moi par le lecteur sous tous les masques divers qui nous servent à le cacher.

Mais si, au seul point de vue de la complète exactitude, la pure analyse psychologique est contestable, elle peut cependant nous donner des oeuvres d'art aussi belles que toutes les autres méthodes de travail.

Voici, aujourd'hui, les symbolistes. Pourquoi pas ? Leur rêve d'artistes est respectable ; et ils ont cela de particulièrement intéressant qu'ils savent et qu'ils proclament l'extrême difficulté de
l'art.

Il faut être, en effet, bien fou, bien audacieux, bien outrecuidant ou bien sot, pour écrire encore aujourd'hui ! Après tant de maîtres aux natures si variées, au génie si multiple, que reste­t­il à faire qui n'ait été dit ? Qui peut se vanter, parmi nous, d'avoir écrit une page, une phrase qui ne se trouve déjà, à peu près pareille, quelque part ? Quand nous lisons, nous, si saturés d'écriture française que notre corps entier nous donne l'impression d'être une pâte faite avec des mots, trouvons­nous jamais une ligne, une pensée qui ne nous soit familière, dont nous ayons eu, au moins, le confus pressentiment ?

L'homme qui cherche seulement à amuser son public par des moyens déjà connus, écrit avec confiance, dans la candeur de sa médiocrité, des oeuvres destinées à la foule ignorante et désoeuvrée. Mais ceux sur qui pèsent tous les siècles de la littérature passée, ceux que rien ne satisfait, que tout dégoûte parce qu'ils rêvent mieux, à qui tout semble défloré déjà, à qui leur oeuvre donne toujours l'impression d'un travail inutile et commun, en arrivent à juger l'art littéraire une chose insaisissable, mystérieuse, que nous dévoilent à peine quelques pages des plus grands
maîtres.

Vingt vers, vingt phrases, lus tout à coup nous font tressaillir jusqu'au coeur comme une révélation surprenante ; mais les vers suivants ressemblent à tous les vers, la prose qui coule ensuite ressemble à toutes les proses.

Les hommes de génie n'ont point, sans doute, ces angoisses et ces tourments, parce qu'ils portent en eux une force créatrice irrésistible. Ils ne se jugent pas eux-mêmes. Les autres, nous autres qui sommes simplement des travailleurs conscients et tenaces, nous ne pouvons lutter contre l'invincible découragement que par la continuité de
l'effort.

Deux hommes par leurs enseignements simples et lumineux m'ont donné cette force de toujours tenter : Louis Bouilhet et Gustave Flaubert.

Si je parle ici d'eux et de moi, c'est que leurs conseils, résumés en peu de lignes, seront peut-être utiles à quelques jeunes gens moins confiants en eux-mêmes qu'on ne l'est d'ordinaire quand on débute dans les lettres.

Bouilhet, que je connus le premier d'une façon un peu intime, deux ans environ avant de gagner l'amitié de Flaubert, à force de me répéter que cent vers, peut-être moins, suffisent à la réputation d'un artiste, s'ils sont irréprochables et s'ils contiennent l'essence du talent et de l'originalité d'un homme même de second ordre, me fit comprendre que le travail continuel et la connaissance profonde du métier peuvent, un jour de lucidité, de puissance et d'entraînement, par la rencontre heureuse d'un sujet concordant bien avec toutes les tendances de notre esprit, amener cette éclosion de l'oeuvre courte, unique et aussi parfaite que nous la pouvons produire.

Je compris ensuite que les écrivains les plus connus n'ont presque jamais laissé plus d'un volume et qu'il faut, avant tout, avoir cette chance de trouver et de discerner, au milieu de la multitude des matières qui se présentent notre choix, celle qui absorbera toutes nos facultés, toute notre valeur, toute notre puissance artiste.

Plus tard, Flaubert, que je voyais quelquefois, se prit d'affection pour moi. J'osai lui soumettre quelques essais. Il les lut avec bonté et me répondit : « Je ne sais pas si vous aurez du talent. Ce que vous m'avez apporté prouve une certaine intelligence, mais n'oubliez point ceci, jeune homme que le talent ­ suivant le mot de Chateaubriand ­ n'est qu'une longue patience. Travaillez. »

Je travaillai, et je revins souvent chez lui, comprenant que je lui plaisais, car il s'était mis à m'appeler, en riant, son disciple.

Pendant sept ans je fis des vers, je fis des contes, je fis des nouvelles, je fis même un drame détestable. Il n'en est rien resté. Le maître lisait tout, puis le dimanche suivant, en déjeunant, développait ses critiques et enfonçait en moi, peu à peu, deux ou trois principes qui sont le résumé de ses longs et patients enseignements.
Si on a une originalité, disait­il, il faut avant tout la dégager ; si on n'en a
pas, il faut en acquérir une. »

­ Le talent est une longue patience. ­ Il s'agit de regarder tout ce
qu'on veut exprimer assez longtemps et avec assez d'attention pour en
découvrir un aspect qui n'ait été vu et dit par personne. Il y a, dans tout,
de l'inexploré, parce que nous sommes habitués à ne nous servir de nos yeux
qu'avec le souvenir de ce qu'on a pensé avant nous sur ce que nous
contemplons. La moindre chose contient un peu d'inconnu. Trouvons­le. Pour
décrire un feu qui flambe et un arbre dans une plaine, demeurons en face de ce feu et de cet arbre jusqu'à ce qu'ils ne ressemblent plus, pour nous, à aucun autre arbre et à aucun autre feu.

C'est de cette façon qu'on devient original. Ayant, en outre, posé cette vérité qu'il n'y a pas, de par le monde entier, deux grains de sable, deux mouches, deux mains ou deux nez absolument pareils, il me forçait à exprimer, en quelques phrases, un être ou un objet de manière à le particulariser nettement, à le distinguer de tous les autres êtres ou de tous les autres objets de même race ou de même espèce.

« Quand vous passez, me disait­il, devant un épicier assis sur sa porte, devant un concierge qui fume sa pipe, devant une station de fiacres , montrez­moi cet épicier et ce concierge, leur pose, toute leur apparence physique contenant aussi, indiquée par l'adresse de l'image, toute leur nature morale, de façon à ce que je ne les confonde avec aucun autre épicier ou avec aucun autre concierge, et faites­moi voir, par un seul mot, en quoi un cheval de fiacre ne ressemble pas aux cinquante autres qui le suivent et le précèdent . »

J'ai développé ailleurs ses idées sur le style. Elles ont de grands rapports avec la théorie de l'observation que je viens d'exposer.

Quelle que soit la chose qu'on veut dire, il n'y a qu'un mot pour l'exprimer, qu'un verbe pour l'animer et qu'un adjectif pour le qualifier. Il faut donc chercher, jusqu'à ce qu'on les ait découverts, ce mot, ce verbe et cet adjectif, et ne jamais se contenter de l'à­peu­près, ne jamais avoir recours à des supercheries, mêmes heureuses, à des clowneries de langage pour éviter la difficulté.

On peut traduire et indiquer les choses les plus subtiles en appliquant ce vers de Boileau :

D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir.
Il n'est point besoin du vocabulaire bizarre, compliqué, nombreux et chinois qu'on nous impose aujourd'hui sous le nom d'écriture artiste, pour fixer toutes les nuances de la pensée ; mais il faut discerner avec une extrême lucidité toutes les modifications de la valeur d'un mot suivant la place qu'il occupe. Ayons moins de noms, de verbes et d'adjectifs au sens presque insaisissables, mais plus de phrases différentes, diversements construites, ingénieusement coupées, pleines de sonorités et de rythmes savants. Efforçons­nous d'être des stylistes excellents plutôt que des
collectionneurs de termes rares.

Il est, en effet, plus difficile de manier la phrase à son gré, de lui faire tout dire, même ce qu'elle n'exprime pas, de l'emplir de sous­entendus, d'intentions secrètes et non formulées, que d'inventer des expressions nouvelles ou de rechercher, au fond de vieux livres inconnus, toutes celles dont nous avons perdu l'usage et la signification, et qui sont pour nous comme des verbes morts.

La langue française, d'ailleurs, est une eau pure que les écrivains maniérés n'ont jamais pu et ne pourront jamais troubler. Chaque siècle a jeté dans ce courant limpide ses modes, ses archaïsmes prétentieux et ses préciosités, sans que rien surnage de ces tentatives inutiles, de ces efforts impuissants. La nature de cette langue est d'être claire, logique et nerveuse. Elle ne se laisse pas affaiblir, obscurcir ou corrompre.

Ceux qui font aujourd'hui des images, sans prendre garde aux termes abstraits, ceux qui font tomber la grêle ou la pluie sur la propreté des vitres, peuvent aussi jeter des pierres à la simplicité de leurs confrères qui ont un corps, mais n'atteindront jamais la simplicité qui n'en a pas.

Guy de Maupassant
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Biographie de Guy de Maupassant

Guy de Maupassant est né le 5 août 1850, soit au château de Miromesnil, près de Dieppe, commune de Tourville-sur-Arques, soit à Fécamp chez sa grand-mère maternelle, 98, rue Sous-le-bois, aujourd'hui Quai Guy-de-Maupassant et Avenue Jean-Lorrain - où la présence de sa mère est attestée quelques jours auparavant.

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C'est, en tout cas, à Fécamp, parmi les enfants de pêcheurs, à deux pas de la mer et des grands voiliers qui l'attireront toute sa vie que le jeune Guy passe ses premières années. Une enfance ballottée dans un foyer désuni, entre une mère excessive et névropathe qu'il adore et un père faible qu'il méprise jusqu'à douter de la légitimité de son ascendance.


La scolarité se déroule au Lycée impérial Napoléon à Paris, puis à l'institut ecclésiastique d'Yvetot, où il restera de treize à dix-huit ans. élève "ouvert", "docile", "poli", selon ses maîtres, il supporte difficilement les contraintes du pensionnat solitaire dans lequel il se trouve "enseveli" au milieu de condisciples "presque tous destinés au sacerdoce" (termes de ses lettres d'alors). De cette période sombre datent les premiers essais poétiques, d'inspiration symboliste. Chaque été, il revient passer les vacances chez sa grand-mère, ou dans la "chère maison" des "Verguies", acquise par ses parents en 1860, à Étretat.

Lancée en 1850, la cité balnéaire cauchoise est alors au zénith. A quelques dizaines de mètres les unes des autres, se dressent la villa d'Alphonse Karr, promoteur de la station, celle du fondateur du Figaro et du directeur de la Gazette de Paris, celle du bouillant Offenbach. Et, sur la plage, à même les galets, peignant la Vague ou les caloges, Corot, Courbet, Monet... Guy a sa barque, "bateau pêcheur tout rond en dessous", qui lui permet de lire au calme et d'aller se baigner au large avec son chien Matho. Sportif, excellent nageur, il participe au sauvetage des baigneurs imprudents, pris dans les remous de la porte d'Amont. C'est ainsi qu'il fait la connaissance d'un anglais rescapé, le poète Charles Swinburne, sorte de "maudit" raffiné à la Edgar Poe, à la fois idéaliste et sensuel. Le repas donné en l'honneur du bénévole a de quoi surprendre : rôti de singe ! D'autant qu'au dessert le jeune homme a pu contempler, parmi les bibelots de son hôte étrange, une main d'écorché qui le fascine.


"Deux hommes, par leurs enseignements simples et lumineux m'ont donné cette force de toujours tenter", rappellera le "novelliere" confirmé. Ces deux guides, presque jumelés tant moralement que physiquement, le lycéen passionné de littérature les rencontre dès 1868. Le poète Louis Bouilhet tout d'abord, conservateur de la bibliothèque municipale de Rouen, qui accueille avec faveur les vers laborieux du débutant. Et Flaubert, le Viking de Croisset, ami de longue date de Laure et des Le Poittevin, qui vient régulièrement à Rouen par le coche d'eau et déambule, entre ses deux amis, devant les baraques de la foire Saint-Romain ou dans les rues mal famées des bas quartiers.

Bouilhet meurt subitement en juillet 1869 et malgré son abattement, Guy passe et réussit à Caen son baccalauréat. Inscrit en octobre à la faculté de Droit de Paris, il s'installe rue Moncey, dans le même immeuble que son père, vivant médiocrement de la pension que ce dernier lui alloue. La guerre survient. Le "deuxième soldat", Maupassant, mobilisé en juillet 1870, affecté à Rouen dans les services de l'intendance, participe sous la neige à la campagne de l'Eure. Expérience douloureuse, qui achève de mûrir l'adolescent poète par la désolation de la débâcle, rendue fatale du fait de la préparation insuffisante et du mauvais encadrement. Une part considérable des contes s'y réfère, mêlant viscéralement la haine de l'occupant à l'héroïsme des humbles et des réprouvés : "Boule-de-Suif", "Mademoiselle Fifi", "La Mère Sauvage", "Le Père Milon", "Deux Amis", pour ne citer que les oeuvres les plus fortes.

Démobilisé en novembre 1872, Guy de Maupassant est resté, comme Flaubert, totalement à l'écart de l'insurrection de la Commune qui a marqué la fin de la guerre. Pour se faire une "situation", il devient rond-de-cuir, d'abord au Ministère de la Marine, puis à L'Instruction Publique, chaque fois sur l'intervention de Flaubert. Après bien des hésitations, poussé par un intérêt grandissant qui répond aux demandes de Laure, le "Vieux" accepte d'encourager la vocation littéraire de Guy à deux conditions : qu'il écrive sans discontinuer et qu'il s'abstienne de publier. Ce programme austère convient au jeune homme, qui s'y tiendra pendant une décennie. A l'exception de deux nouvelles fantastiques parues en 1875 sous le pseudonyme de Joseph Prunier : "La Main d'écorché" qu'il n'a pas oubliée et qu'un conte de 1883, "La Main", illustrera encore, et "Le Docteur Héraclius Gloss", très influencé par le romantisme hoffmannien. La faune des ministères, qu'il côtoie pendant près de dix ans, constituera un autre sujet important de la maturité, depuis "les Dimanches d'un bourgeois de Paris", paru en 1880, jusqu'à "l'Assassin" (1887).

Entre les heures grises du bureau, les veilles sous la lampe et les visites à Croisset pour recueillir l'avis du Maître, Maupassant s'est trouvé un dérivatif puissant : le canotage. Chaque week-end, dans sa yole "l'Étretat" qu'il remise à Bezons chez l'aubergiste Poulain, il rame le long des berges fleuries de la Seine, ivre d'air pur, en direction de Chatou, de Bougival, de l'île du Pecq aux guinguettes tressautantes sous le cancan, entre les barques effilées des "camarades", Léon Fontaine et Robert Pinchon, alias La Tôque et Petit Bleu, les comparses attendris de "Mouche" (1890). A l'approche de la belle saison, les heures de détente empiètent largement sur le travail, et Flaubert ne manque pas de rappeler à ses devoirs le "Gars de Bezons" qui se dissipe par trop ardemment aux bords de la Seine. L'eau, "Ma grande, mon absorbante passion", dira l'auteur de "La Femme de Paul" et d'"Yvette", est bien le support d'élection de cette oeuvre de vertige. Eaux salines âprement vivifiantes de la Manche, dans les plus belles plages des romans ; eaux douces, alanguies, riantes en surface, invitant au plaisir, mais au charme captieux. De la lumineuse "Partie de campagne", joliment adaptée au cinéma par Jean Renoir, au glauque hypnotisme de "Sur l'eau", nous suivons cette métamorphose de l'élément et le virage progressif à l'angoisse de la grosse gaieté partagée.

C'est aussi l'époque des rencontres hebdomadaires avec Zola, d'abord à Paris, au café Trapp, où l'auteur de Germinal réunit chaque jeudi un cénacle d'amis écrivains, puis, grâce au succès de l'Assommoir, dans la vaste demeure de Médan, près de la Seine, que Zola apprendra à connaître à bord du chasse-canard, "Nana", choisi et baptisé par Guy.

En 1880, Flaubert donne le feu vert pour l'édition. Paraissent simultanément un volume de vers, accueilli par un succès d'estime, et, dans un recueil collectif de six nouvelles sur le thème de la guerre "Boule-de-suif". Outre Zola et Maupassant, Huysmans, Céard, Hennique et Alexis ont apporté leur concours à ces Soirées de Médan. L'entreprise est d'ailleurs à l'origine d'un contresens tenace sur les rapports de l'oeuvre de Maupassant avec l'esthétique naturaliste. Plusieurs critiques y ont vu, sinon un ralliement définitif, du moins des influences durables. C'est oublier les mises au point ultérieures sur un mouvement jugé "bas de plafond", à cause du déterminisme simpliste dont il se réclame.

Le succès est fulgurant et plusieurs éditions parallèles de Boule-de-suif le renforcent. En quelques semaines Guy de Maupassant est célèbre, la grande presse se l'arrache pour des feuilletons ou des chroniques. Mais l'euphorie est brutalement stoppée le 8 juin 1880, Flaubert est emporté par une attaque d'apoplexie. Après avoir assumé l'essentiel des préparatifs de la cérémonie mortuaire, Maupassant regagne Paris, dans un isolement moral complet. Il partage dès lors son temps entre la littérature, le journalisme et les voyages.

Les ennuis de santé, des troubles oculaires et une sensibilité au froid qui s'amplifiera apparaissent à cette époque et ne cesseront plus, nécessitant des séjours prolongés dans le midi à Antibes et à Cannes, Étretat où "La Guillette" est acquise en 1883, restera le troisième point d'attache.

Grand reporter au quotidien Le Gaulois puis au Gil Blas, Guy de Maupassant fait de 1883 à 1890, en compagnie de son valet de chambre et futur biographe François Tassart, quatre voyages de plusieurs mois en Afrique du Nord sur les traces de Flaubert qui avait soigneusement exploré, pour Salammbô, l'emplacement de l'antique Carthage. Voyages d'études, matière à "bloc-notes" dans des rubriques attitrées mettant en cause l'administration des "colonies", mais aussi entractes nécessaires d'une vie trépidante en métropole où contes et nouvelles sont publiés au jour le jour dans les principaux quotidiens.

Dès 1881, situé à Fécamp, "derrière l'église Saint-Étienne", "La Maison Tellier", une transposition à la Lautrec des "maisons" rouennaises de la rue des Cordeliers ; puis, le succès croissant, le débit s'accélère : cinquante par an entre 1882 et 1884, parmi lesquels Les Contes de la Bécasse, très proches par le sujet et l'esprit des Mémoires d'un Chasseur de Tourgueniev, que Maupassant rencontre alors fréquemment. Certains, comme "L'Histoire d'une Fille de Ferme" ou "Le Père Amable" ont fait l'objet d'une adaptation à la télévision par Claude Santelli, remarquable de fidélité. Après 1884, la production décline, pour tomber à cinq en 1890. Au Maupassant conteur, écrivain du souffle court, tenaillé par ses phantasmes, succède le Maupassant romancier, adversaire du maniérisme, du symbolisme, en bref de toute écriture artiste, soucieux de ne pas faire reconnaître le moi qui ordonne magistralement le récit.

En avril 1883 parait le premier roman, "Une Vie". qui se déroule sur le domaine des "Peuples", planté sur la falaise auprès d'Yport. La plupart des thèmes essentiels de l'oeuvre sont présents dans cet aboutissement de quatre années d'efforts interrompus, repris, stimulés par un Flaubert inquiet des prouesses nautiques : amour du pays natal, dégoût de la maternité mésalliances funestes et surtout la passion de l'eau, qui éclaire les plus belles pages, telle l'excursion vers Étretat dans la barque du père Lastique. La bâtardise également, leitmotiv de l'"orphelin volontaire" cherchant à rétablir par une littérature du Père des liens existentiels manquants. "Du Papa de Simon" au "Champ d'Oliviers", c'est là un tourment vital que la maturité fait obsédant.

Une Vie connaît un succès immédiat. Dès lors, le rythme de parution des romans, bénéficiant d'une raréfaction des contes, tend à devenir annuel. 1885 : "Bel Ami", oeuvre-fétiche, oeuvre-clé, qui rejaillit aussitôt sur son créateur, un journaliste aux dents longues comme Duroy, élégant et sociable comme lui, séducteur et bellâtre à ses heures comme lui, amoureux du terroir et terrorisé par la mort comme lui, mais n'ayant pas, comme lui, besoin d'une Madeleine Forestier pour terminer ses articles ! "Analyse d'une crapule", précise d'ailleurs Bel-Ami écrivain, indiquant par delà les traits de similitude, qu'il s'agit bien d'un négatif de lui-même, et non d'une autobiographie primaire. Aussi efficacement que dans l'Argent d'Emile Zola, le monde grouillant de la finance, celle du krach de l'Union Générale et de la dette tunisienne, habilement transposé sert de toile de fond et, à l'occasion, de tremplin personnel à l'aventurier.

Un revirement complet : sujet, personnages et jusqu'au mode de parution, marque les deux derniers romans publiés, Fort comme la mort (1888) et Notre coeur(1890). Des artistes en mal de création, le peintre Bertin, le musicien Massival sont les protagonistes de ces oeuvres de bon ton, saluées unanimement par la critique, reçues pour la première fois par un public mondain longtemps réticent et bénéficiant d'un lancement spécial à la très sectaire Revue des Deux Mondes.

La maladie, une syphilis évoluant en paralysie générale, assombrit les dernières années, endeuillées par la folie d'Hervé, le frère cadet qui meurt en novembre 1889. Les mois suivants, les phénomènes morbides s'aggravent et le 6 janvier 1892, après une tentative de suicide, c'est l'internement à Passy, dans la clinique du docteur Blanche, sur les lieux mêmes où fut soigné Gérard de Nerval. Dix-huit mois de souffrance, entrecoupés de brusques exaltations pendant lesquelles il affirmait communiquer avec l'au-delà.

Guy de Maupassant meurt le 6 juillet 1893, en laissant deux romans inachevés "l'Angélus" et "L'Ame étrangère". Selon ses dernières volontés, il aurait du être enterré sans cercueil, à même la terre au cimetière Montparnasse, mais, la procédure réglementée de l'inhumation s'y opposa.

Si l'on met à part les trois romans qui ont le mieux résisté au temps : Une Vie, Bel-Ami et Pierre et Jean, ce sont surtout les contes et les nouvelles qui ont assuré la postérité littéraire de Guy de Maupassant.


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Aux Bonheurs des ogres de Daniel Pennac

Présentation de l'auteur

Daniel PENNAC est né en 1944 au Maroc. Il fit des études de lettres, et devint professeur de français.
Il commença par écrire des livres pour enfant. C'est plus tard qu'il se mit à écrire des livres pour " adultes " (par exemple les aventures de Benjamin Malaussène.) en découvrant les " séries noires " (livre ironique, noire...).

Bibliographie

  • Au bonheur des ogres 1985
  • La fée carabine 1987
  • La petite marchande de prose 1989
  • Comme un roman 1992
  • Monsieur Malaussène 1995
  • Messieurs les enfants 1997
  • Cabot caboche 1980-82
  • Tous les " Kamo " 1992-1992-1993-1997
  • L'oeil du loup 1984
  • Des chrétiens et des maures
  • Au fruit de la passion

Voir aussi : Biographie et bibliographie de Daniel Pennac


Présentation de l'oeuvre

[img gauche]document/cahier/ogres.jpg[/img]
Benjamin Malaussène, jeune frère de famille de cinq enfants (le Petit, Jeremy, Thérèse, Clara, Louna) et d'une mère, est employé en tant que bouc émissaire dans un grand magasin. (son rôle est de recevoir les plaintes des clients et de se faire suffisamment descendre par son patron pour que les clients retirent leurs plaintes en le voyant si misérable...)
Et c'est dans ce magasin que des bombes explosent, la première, il est sur place, la seconde, idem et à la troisième, la police, la direction, ses collègues commencent à devenir très suspicieux. En ayant assez de cette ambiance plus que déplaisante, il décide de démissionner. (mais, malheureusement il ne peut pas car la police empêche toutes les demandes de démission pour pouvoir trouver leur(s) coupable(s).) Pour cela, il demande à une " amie " journaliste de faire un article sur son odieux travail. Mais les bombes explosent toujours, et on veut lui faire porter le chapeau ! La police cherche (sans trouver) pendant que lui découvre (par hasard) des indices, mais tombera-t-il sur un meurtrier ou un fou dont il est le jeu ?










Bilan personnel de la lecture

Je pense que ce livre est vraiment très bien fait, bien écrit. Il a de l'action, l'histoire et la mise en scène sont bien trouvées. Ce livre se lit facilement et rapidement car l'histoire est accrochante, il y a du suspense tout au long de la lecture, ce qui donne envie de lire.
Et en plus, ce livre est drôle par endroit malgré un contexte qui ne l'est pas.

Benjamin Malaussène a une famille de fous, chaque enfant a un père différent et la mère n'est jamais à la maison, elle est toujours avec un nouvel homme.

Benjamin est l'aîné, il a trois soeurs :
- Louna, jeune médecin qui se demande si elle avorte ou pas.
- Clara, qui prend en photo tout ce qu'elle voit. (même si l'image est horrible. D'ailleurs, prendre des photos l'aide à se calmer, à mieux réfléchir sur les choses.)
- Thérèse, qui a le don de lire dans les astres et toutes les choses de ce genre.

Il a aussi deux frères :
- Jeremy, esprit turbulent, il enflamme même son école en faisant exploser une bombe artisanale (qu'il avait fabriqué, pour tester !) par inadvertance.
- Le Petit, le plus jeune de la famille. Il dessine des pères Noël qui ont une tête d'ogres !

Et lui n'est pas mieux. seul gagne-pain de la famille, il " recrute " ses " femmes " en sauvant les jolies voleuses dans son magasin.
( - Arrête ton cirque Malaussène, j'ai vu cette fille faucher le pull ! - " Cette fille ", c'est une façon de parler à la clientèle ? " puis plus tard, il couche avec la dite "clientèle".). Il a un métier pas très catholique, et en plus de tout cela, pour coucher ses frères et soeurs, il leur raconte des histoires, souvent de guerres ou autres...
Ce sera le dernier chapitre de mon histoire, le coup de la bombe artisanale fabriquée dans le magasin, génial ! Ce sera l'épilogue... p.224.

L'auteur ne se montre jamais dans le récit , il est complètement extérieur à l'histoire. C'est Malaussène le narrateur, c'est lui qui raconte, on suit sa vie.
- Je comprends.
Ce qui ne veut pas dire qu'il approuve.[...] Histoire de voir comment je fonctionne, j'essaie la position assise.
p.148.
Donc, on suit la pensée de Malaussène. C'est d'ailleurs parfois humoristique, on entend une personne parler et Malaussène lui répondre par la pensée.
- Il est la cause mystérieuse mais patente de tout événement inexplicable. (et par dessus le marché, me voilà " une cause patente " ! ) p.148.

Ce livre est d'un style humoristique (on l'a vu) et aussi policier. Il y a une recherche du poseur de bombe, on cherche à savoir qui c'est, et à trouver son motif.
Il y a d'ailleurs plusieurs intrigues tout au long du livre. Qui fait exploser les bombes ? Malausène va-t-il avoir encore des ennuis ? Quand la prochaine bombe explosera-t-elle ?
Et c'est ce qui donne la vie au texte, qui lui donne du suspense . C'est ce qui fait qu'on a envie de lire la suite et qu'on a du mal à s'arrêter de lire...

En résumé, c'est un livre policier, humoristique avec du suspense. C'est pour cela que je pense que l'auteur s'adresse à tout public car tout le monde y trouvera un intérêt. se détendre, rire, ou bien réfléchir, réfléchir sur les fous les meurtriers, les gens qui vont mourir, les personnes qui doivent nourrir tout une famille.
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Biographie et Bibliographie de Daniel Pennac

Biographie

Daniel Pennac est né, en 1944, au Maroc, dans une famille de militaire. Il a passé son enfance au gré de garnisons en Afrique et en Asie du Sud-Est, avant d'obtenir, à Nice, une maitrise de lettres et d'opter pour l'enseignement. Ses premiers romans étaient des romans burlesques et des livres pour enfants. Lors d'un séjour au Brésil et à la suite d'un pari, il découvrit la "Série noire". C'est ainsi qu'en 1985 son premier livre, Au bonheur des ogres, de cette série d'aventure de Benjamin Malaussène fit sa sortie.

Résumé de ses livres (et bibliographie)

Résumé : "Au bonheur des ogres"
Côté famille, maman s'est tirée une fois de plus en m'abandonnant les mômes, et le Petit s'est mis à rêver d'ogres Noël.
Côté c½ur, tante Julia a été séduite par ma nature de bouc (de bouc émissaire).
Côté boulot, la première bombe a explosé au rayon des jouets, cinq minutes après mon passage. La deuxième, quinze jours plus tard, au rayon des pulls, sous mes yeux, comme j'étais là aussi pour l'explosion de la troisième, ils m'ont tous soupçonnés.
Pourquoi moi?
Je dois avoir un don.....

Collection Folio, Gallimard, 1985

Lire un compte rendu de lecture de Au bonheur des ogres sur la Bnbox.


Résumé de : "La fée carabine"
"Si les vieilles dames se mettent à buter les jeunots, si les doyens du troisième âge se shootent comme des collégiens, si les commissaires divisionnaires enseignent le vol à la tire à leurs petits-enfants, et si on prétend que tout ça c'est ma faute, moi, je pose la question : où va-t-on ?"
Ainsi s'interroge Benjamin Malaussène, bouc émissaire professionnel, payé pour endosser nos erreurs à tous, frère de famille élevant les innombrables enfants de sa mère, coeur extensible abritant chez lui les vieillards les plus drogués de la capitale, amant fidèle, ami infaillible, maître affectueux d'un chien épileptique, Benjamin Malaussène, l'innoncence même ("l'innocence m'aime") et pourtant.... pourtant, le coupable idéal pour tous les flics de la capitale.

Collection Folio, Gallimard, 1987

Résumé de : "La petite marchande de prose"
"L'amour, Malaussène, je vous propose l'amour!"
L'amour ? j'ai Julie, j'ai Louna, j'ai Thérèse, j'ai Clara, Verdun, le Petit et Jérémy. J'ai Julius et j'ai Belleville...
"Entendons-nous bien, mon petit, je ne vous propose pas la botte; c'est l'amour avec un grand A que je vous offre : Tous l'amour du monde!"
Aussi incroyable que cela puisse paraître, j'ai accepté. j'ai eu tort."
Transformé en objet d'adoration universelle par la reine Zabo, éditeur de génie, Benjamin Malaussène va payer au prix fort toutes les passions déchaînées par la parution d'un best-seller dont il est censé être l'auteur
Vol de manuscrit, vengeance, passion de l'écriture, frénésie des lecteurs, ébullition éditoriale, délires publicitaires, La petite marchande de prose est un feu d'artifice tiré à la gloire du roman. De tous les romans.

Collection Folio, Gallimard, 1989

Résumé de : "Comme un roman"
Les droits imprescriptibles du lecteur
1. Le droit de ne pas lire.
2. Le droit de sauter des pages.
3. Le droit de ne pas finir un livre.
4. Le droit de relire.
5. Le droit de lire n'importe quoi.
6. Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible).
7. Le droit de lire n'importe où
8. Le droit de grappiller.
9. Le droit de lire à haute voix.
10. Le droit de nous taire.

Collection Folio, Gallimard, 1992

Résumé de : "Monsieur Malaussène"
"- La suite ! réclamaient les enfants. La suite ! La suite !
Ma suite à moi c'est l'autre petit moi-même qui prépare ma relève dans le giron de Julie. Comme une femme est belle en ces premiers mois où elle vous fait l'honneur d'être deux ! Mais, Julie, crois-tu que ce soit raisonnable ? Julie, le crois-tu ? Franchement... hein ? Et toi, petit con, penses-tu que ce soit le monde, la famille, l'époque où te poser ? Pas encore là et déjà de mauvaises fréquentations !
- La suite ! La suite !
Ils y tenaient tellement à leur suite que moi, Benjamin Malaussène, frère de famille hautement responsable, bouc ressuscité, père potentiel, j'ai fini par me retrouver en prison accusé de vingt et un meurtres. Tout ça pour un sombre trafic d'images en ce siècle Lumière. Alors, vous tenez vraiment à ce que je vous la raconte, la suite ?"

Collection blanche, Gallimard, 1995

Résumé de : "Messieurs les enfants"
Vous vous réveillez un matin, et vous constatez que, dans la nuit, vous avez été transformé en adulte. Complètement affolé, vous vous précipitez dans la chambre de vos parents. Ils ont été transformés en enfants.
Racontez la suite.

Collection blanche, Gallimard, 1997

Résumé de : "Des Chrétiens et des maures"
" Je veux mon papa " : un matin, au réveil, Le Petit a, tranquillement mais fermement, affirmé son exigence, refusant de s'alimenter tant qu'il ne connaîtrait pas son géniteur. Et Benjamin Malaussène de se remémorer les circonstances étranges dans lesquelles, dix ans auparavant, naquit Le Petit : le corps d'un homme à l'agonie abandonné sur la chaussée, son transport au domicile des Malaussène, l'intervention salvatrice de ses soeurs et de sa mère, puis la disparition du ressuscité d'entre les morts. Au bout du compte, Le Petit apprendra, ravi, la vérité : son père est vraiment un héros de roman...

Collection blanche, Gallimard, 1997


Collection Jeunesse
- Cabot caboche Nathan et Pocket jeunesse, 1982
- Le grand Rex : Une histoire de Daniel Pennac Editions du Centurion, 1980
- Kamo et moi Gallimard jeunesse, 1992
- Kamo, l'agence Babel Gallimard jeunesse, 1992
- Kamo, l'idée du siècle Gallimard jeunesse, 1993
- L'évasion Kamo Gallimard jeunesse, 1997
- L'oeil du loup Nathan, 1984

Autres
- Monsieur Malaussène au théatre Gallimard Blanche, 1996
- Miro : Le tour du ciel Pennac, Miro (illustrateur) et Morice Jean-Claude (montage) La petite collection, 1994
- Sang pour sang, le réveil des vampires Pennac et Marigny Jean
Gallimard, 1993

- Vercors d'en haut ; La réserve naturelle des Hauts Plateaux Milan - Baux livres, 1996


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Rédaction du brevet des collèges

Sujet
Si mes souvenirs sont bon, les collègiens avaient un texte parlant de chevaux qui se rebellaient.
Pour la rédaction, l'élève devait faire un texte reprenant cette "rebellion", avec un animal ou un végétal. Pour ma part j'ai choisi le bien connu : éléphant !

Rédaction
Les éléphants disent : Nous les éléphants, nous n'en pouvons plus d'être hassé et tué, pour notre ivoire; attaqué et encore tué parce que nous nous défendons ! Et nous ne pouvons supporter de devenir de vulgaire canasson ! Vous les Ivoiriens, les gens d'Asie, vous nous adorez, vous construisez des statues en notre honneur, mais avec nos dents ! Mais ce n'est pas tout, vous nous volez NOS territoires en rasant nos forêts et en faisant pousser d'étranges arbres cubiques que vous appelez " maisons ". Qu'importe pour vous les braconniers qui nous chassent, ou qui volent nos enfants pour les ridiculiser dans d'étranges parcs... (que vous osez nommer zouo ! !)
Mais attention, les éléphants trompent énormément, alors maintenant défense de venir chez nous ! Et toutes les personnes qui ont osé s'y installés, houste, dehors ! On ne veut plus d'eux.
Un éléphant fier de sa personne ne peut accepter qu'on le tue, le vole et le dépouille ! Mais veut manger dormir, VIVRE sur son territoire, c'est le but même de son existence...
Alors pour une fois, les éléphants feront la loi. (les chevaux ne seront pas les seuls à faire la révolution) Vous avez le choix : Partez ou mourrez...
Et si un jour vous décidez de changer, alors on se serrera la trompe, car foi de ma défense, les éléphants ont bonne mémoire, mais ils ont mauvaise rancune...


Vocabulaire de Français

Didascalie féminin
1: Indication écrite de l'auteur sur le jeu des acteurs ou sur la mise en scène qui fait partie du texte (d'une pièce de théâtre)

Tirade féminin
1: Développement long et emphatique (d'un sujet ou d'une idée)
2: Longue réplique ou long monologue (d'un personnage de théâtre)

Monologue masculin
1: Acte consistant à se parler à soi-même, à parler seul ou à ne pas tenir compte des autres dans une conversation.
2: Discours (d'une pièce de théâtre), récité sur scène par un seul comédien.

Antithèse féminin
1: Ce qui est le contraire ou l'opposé (de quelqu'un ou quelque chose)
2: [litérature] Rapprochement de deux expressions de sens opposé.
3: [philosophie] Deuxième étape du processus dialectique, correspondant à la négation de la thèse initiale.

Anaphore féminin
1: Reprise d'un mot ou d'un groupe de mots en tête de plusieurs propositions, phrases ou vers consécutifs pour produire un effet d'insistance.
2: Unité linguistique qui reprend par substitution une unité
linguistique déjà énoncée.

Métonymie féminin
1: Désignation d'une chose par le nom d'une autre chose avec laquelle elle entretient un rapport de contiguïté.

Synecdoque féminin
1: Figure de rhétorique qui consiste à prendre la partie pour le tout ou inversement.

Métaphore féminin
1: Procédé de langage qui consiste à employer un mot concret ou à évoquer une idée concrète dans un sens abstrait, en vertu d'une analogie qui reste implicite.

Comparaison féminin
1: Mise en parallèle destinée à déterminer les ressemblances et les dissemblances (entre plusieurs personnes ou choses)
[Remarque d'usage: régit des compléments circonstanciels de comparaison introduits par les prépositions: "avec" et "entre"]
2: Figure de rhétorique qui établit par l'intermédiaire d'un mot un rapport de similitude (entre deux choses)

Hyperbole féminin
1: Figure de style qui consiste à souligner une idée en employant l'exagération et l'emphase.
2: [mathématiques] Courbe plane dont les distances à deux points fixes du plan de chacun de ses points présentent une différence constante en valeur absolue.

Redondance : n.f.
1: Superfluité de mots, de paroles. Ex : Terme redondant, redite.
2: Carractère d'une énoncé qui réitère sous plusieurs formes différentes un même trait signifiant.

Hyperbole : n.f.
1: Procédé qui consiste à exagérer l'expression pour produire une forte impression. Ex : Un géant pour un homme de haute taille.

Répétition : n.f.
1: Redite, retour de la même idée, d'un même mot.
2: Action d'inverser, fait de s'inverser.
3: Construction par laquelle on donne aux mots un ordre autre que l'ordre normal, habituel.

Gradation : n.f.
1: Progression par degrés successifs, par valeurs croissantes. (ou décroissantes.

Paronomase : n.f.
1: Figure qui consiste à rapprocher des paronymes dans une phrase. Ex : Qui se ressemble s'assemble.

Homologie : n.f.
1: Caractère de ce qui est homologue.

Allitération : n.f.
1: Répétition d'une consonne ou d'un groupe de consones, dans des mots qui se suivent, produisant un effet d'harmonie imitative ou suggestive. Ex : Pour qui sont ses serpents qui sifflent sur vos têtes ?

Assonance : n.f.
1: Répétition d'un même son vocalique dans une phrase.
2: Rime réduite à l'identité de la dernière voyelle accentuée dans la versification. Ex : Sombre, tondre, peintre, feindre...

Tautologie : n.f.
1: Répétition d'une même idée en termes différents dans certaines formules.
2: Proposition vrai quelle que soit la valeur de ses composants.

Apostrophe : n.f.
1: Signe servant a indiquer une élision.

Chiasme : n.m.
1: Procéder qui consiste à placer les éléments de deux groupes formant une antithèse dans l'ordre inverse de celui que laisse attendre la symétrie. Ex : Un roi chantait en bas, un haut mourrait un dieu.

Zeugme : n.m.
1: Coordination de deux ou plusieurs éléments qui ne sont pas sur le même plan syntaxique ou sémantique. Ex : Vétu de probité candide et de lin blanc.

Litote : n.f.
1: Expression qui consiste à faire entendre moins pour faire entendre plus. Ex : Je ne te hais point, pour Je t'aime...

Euphémisme : n.m.
1: Adoucissement d'une expression jugée trop crue, trop choquante. Ex : Il nous a quittés pour : Il est mort.

Prétérition : n.f.
1: Figure de rhétorique par laquelle on déclare ne pas vouloir parler d'une chose dont on parle néanmoins par ce moyen.

Asyndète : n.f.
1: Suppression des mots de liaisons dans une phrase ou entre deux phrases.

Antiphrase : n.f.
1: Manière de s'exprimer qui consiste à dire le contraire de ce que l'on pense par ironie, ou euphémisme.

Hypallage : n.f.
1: Figure consistant à attribuer à certains mots d'une phrase ce qui convient à d'autre mots de la même phrase. Ex : Ce marchand accoudé sur son comptoir avide.

Mythe : n.m.
1: Récit populaire ou littéraire mettant en scène des êtres surhumains et des actions imaginaires, dans lesquels sont transposés des évènements historiques, réels ou souhaités, ou dans lesquels se projettent certains complexes individuels ou certaines structures sous-jacente des rapports familiaux et sociaux.
2: Construction de l'esprit qui ne repose pas sur un fond de réalité.
3: Représentation symbolique qui influence la vie sociale. Ex : Le mythe du progrès.

Métonymie : n.f .
1: Phénomène par lequel un concept est désigné par un terme désignant un autre concept qui lui est relié par une relation nécessaire (l'effet par la cause, le contenu par le contenant, le tout par la partie, etc...) Ex : Il s'est fait refroidir (tuer) ; Toute la ville dort (les habitants) ; une fine lame (escrimeur) etc...

Synecdoque : n.f.
1: Procédé de style qui consiste à prendre la partie pour le tout (payant tant par tête), le tout pour la partie (acheter un vison), le genre pour l'espèce, l'espèce pour le genre, etc...

Oxymore : n.m.
1: Figure de style qui réunie deux mots en apparence contradictoires. Ex : Un silence éloquent.

Dates historiques importantes à retenir pour le Brevet des Collèges

1918
- 11 novembre
Signature de l'armistice de la première guerre mondiale.

1919
- 28 juin
Signature du traité de Versailles.

1920
- janvier
Entrée en vigueur du pacte de la Société des nations.

1922
- octobre
Mussolini accède au pouvoir en Italie.
- décembre
Fondation de l'URSS.

1927
Staline devient le dictateur absolu de l'URSS.

1929
- octobre
Krach boursier de Wall Street (bourse de New York). Début de la crise économique mondiale.

1933
- mars
Hitler devient chancelier en Allemagne.
Création des camps de Dachau et Oranienburg.

1936
- mars
Hitler remilitarise la Rhénanie.
- juillet
Début de la guerre d'Espagne.

1938
- mars
L'Autriche est rattachée au troisième Reich.
- septembre
Conférence de Munich.

1939
- 28 août
Signature du Pacte germano-soviétique.
- 1 septembre
Invasion de la Pologne par l'armée allemande.
- 3 septembre
La France et l'Angleterre déclarent la guerre.

1940
- 10 mai
Offensive allemande en France.
- 14 juin
Troupes allemandes à Paris.
- 17 juin
Le maréchal Pétain demande l'armistice.
- 18 juin
Appel du général De Gaulle.
-septembre
Rationnement instauré pour certaines denrées.
- octobre
Rencontre de Pétain et de Hitler à Montoire.

1941
- mai-décembre
Création de plusieurs mouvements de résistance.

1942
- janvier
Conférence de Wannsee mettant au point la "solution finale" de la question juive.
- novembre
L'Armée allemande occupe la zone sud.
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Résumé : La Promesse de l'aube

La promesse de l'aube est l'autobiographie de l'auteur , Romain Gary. (pseudonyme de Romain Kacew : 1914-1980) Il nous raconte son enfance et sa vie adulte. Il nous montre son arrivée en France , ses études d'aviation lors de la deuxième guerre mondiale et l'amour qu'il porte pour sa mère. Mais aussi : ses premiers amours, des histoires loufoques sur son passé, sa mère, où il lui rend un hommage profond tout au long du livre car il raconte ses habitudes, ses relations avec elle. Tous les faits sont exprimés avec l'humour poussé de l'auteur et sa magnifique d'écriture.


Début du résumé chapitre par chapitre
Avant tout, comprenons la construction de ce livre. Chaque chapitre retrace une partie de la vie de Romain et ses idées, surtout au travers d'une ou plusieurs anecdotes.
Il est à noté que ce résumé ne retrace pas tous le livre ! Seulement les premiers chapitres (jusqu'au chapitre 9) puis quelques chapitres vers la fin. (du chapitre 31 au chapitre 38)
Ce qui permet de se rappeler quelques passages de cette autobiographie.

Chapitre 1
L'auteur Romain Gary se situe comme étant allongé sur une plage. Il nous décrit pour la première fois sa mère, à l'époque où il était pilote de l'armée Française. Dès le début il nous parle de la "promesse" qu'il s'est faite de rendre justice à sa mère.
Il nous explique aussi la lutte, la guerre qu'il a déclaré aux "dieux" qui se sont tant acharnés sur sa mère.

Chapitre 2
La narrateur va nous expliquer dans ce chapitre que sa mère voulait qu'il fasse de grandes choses, qu'ils deviennent quelqu'un. Dans ce chapitre on voit qu'il va se pencher principalement sur la littérature (en cherchant entre autre le meilleur pseudonyme possible!) et comment est ce qu'il a essayé la musique, sans succès...

Chapitre 3
Gary nous raconte ses essais en danse, qui tournèrent cours dû à son maître, puis ses tentatives de dessins, que sa mère a arrêté au plus vite car elle avait trop peur que son fils devienne un peintre déchu! Un Van Goggh... Mieux vaux la gloire dans le vivant que dans la mort.
En encore avec sa mère, Romain Gary prend donc la décision de se tourner vers l'écriture, tout en faisant attention à ne pas attraper du mal en écrivant.

Chapitre 4
Ici on fait connaissance de Mariette, une femme de ménage que nous retrouverons plus loin.
On retrouve aussi l'idée que Romain n'est pas vraiment bon en classe, à part dans les matières littéraire. Mais en math, même s'il semble écouter, il est en fait en train de rêver.

Chapitre 5
L'épisode avec Mariette va se finir ici. Celle ci étant tombé amoureux de Romain et lui quelques peu épris d'elle (alors qu'il n'a que 13 ans et demi) et comprenant de travers les paroles de sa mère, il couche avec elle. Sa mère entrant, Mariette s'enfuit et ne reviendra plus.
On apprend ici, que la mère de Romain était avant une artiste de théâtre, une plutôt bonne artiste même. Mais maintenant elle vend des "bijoux de familles" qui sont en fait des objets appelés ainsi pour attirer le client. Et à 14 ans, Romain la défend en donnant des claques à ceux qui sont contre sa mère, que cela soit justifié ou non. Il le faisait par amour pour sa mère et pour ce qu'il s'était promis.

Chapitre 6
Touchant le fond, la mère de Romain va concevoir et vendre des chapeaux de contrefaçon du couturier Paul Poiret. Insulté par les voisins de voleuse, d'affaire louche, elle fut outrée. Elle écarta sans problèmes ces accusations mais leur présenta son fils en disant: "Mon fils sera ambassadeur de France" etc... Romain, honteux mais ne le montrant pas pour sa mère restait là devant ce qui le regardait. Puis quand il put s'esquiver, il était prêt à se donner la mort, il fut sauver par un chat qui lui redonna goût à la vie.

Chapitre 7
Un de leur voisin a cru la mère de Romain et depuis ce jour, ce monsieur l'invita souvent chez lui. Il le regardait, lui proposait à manger. Et un jour lui demanda de parler de lui à ceux qu'il rencontrerait.
L'auteur nous dit que c'est ce qu'il a fait. Devant la reine d'Angleterre et tant d'autres il a déclaré : "Au N° 16 de la rue Grande-Pohulanka, à Wilno habitait un certain M. Piekielny...". Conformément à ce que ce monsieur lui avait demandé.

Chapitre 8
Les affaires allaient mieux. Beaucoup mieux. Et la mère de Romain fit même venir un de ses anciens amis acteurs pour jouer le rôle de Paul Poiret afin de s'assurer à jamais la prospérité. Cela réussi très bien... La boutique fut appelé: "Maison Nouvelle, Haute Couture de Paris"

Chapitre 9
Les affaires marchant de mieux en mieux, le jeune Romain est éduqué comme il convient. En danse par sa mère, en équitation, tire à la carabine par un lieutenant ami de la mère... (ami est à prendre au sens d'ami. Comme on le verra plus tard plus précisément...)

--Coupure--

Chapitre 31
La France devenant défaitiste, Romain cherche partout un avion dans l'aérodrome. Il va d'avion en avion, cherche des volontaires pour passer en Angleterre, mais malgré son éloquence et ses discours inspirés, tout le monde refuse, certains même vont jusqu'à le frapper.
Mais il continue toujours à chercher avec l'entêtement propre à sa mère.

Chapitre 32
La guerre devait continuer en Afrique du Nord. résigné, il décide d'y aller, mais peu avant son départ prévu, cela devient interdit. Ni une, ni deux, avec un ami, il prennent un avion et partent vers l'Afrique... Arrivé là bas, ils ont interdiction de redécoller.
Il essaya de voler un avion, mais sans succès et étant vu, il est obligé de s'échapper et de se cacher. Mais il est heureux.

Chapitre 33
Obligé de se cacher dans le quartier des prostitués il se cache là bas.

Chapitre 34
Le lieutenant-colonel en charge de la base dit que c'était impossible que Romain Gary est volé un avion, etc... Romain peut donc de nouveau se montrer. Il part donc au port pour partir sur un bateau anglais qui prenait les Polonais. Il rencontra alors des camarades et se battit à leur côté.

Chapitre 35
Continuant à se battre malgré les nombreux mort, il nous raconte qu'en essayant d'enterrer un camarade qui s'était suicidé, ses amis et lui s'était trompé de cercueil dans le train qui devait les conduire au lieu de l'enterrement et avait donc enterré une caisse rempli d'on ne sait quoi au lieu du corps de leur ami. (qui devait toujours se trouver dans le train...)

Chapitre 36
Ayant fini son entrainement il eut 4 jours de permissions. Une fille s'attacha à lui...
Il se battit alors en duel contre deux polonais pour elle (ou plutôt pour son honneur !) il gagna... mais il eut un blâme.

Chapitre 37
Embarqué dans un bateau, Romain recommence à écrire ses récits sur la résistance.

Chapitre 38
S'écrasant plusieurs fois, Romain lutta pour se battre et retourner voler dans un avion, mais il ne peut pas faire grand chose...

-- Coupure et fin --

Voir aussi : Résumé et compte-rendu de la Promesse de l'Aube
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Le personnage mythologique de Narcisse

Narcisse (NarkissoV) était de Thespies en Béotie; il était le fils de Liriopé la Nymphe bleue que le dieu-Fleuve Céphise avait un jour violée. Le devin Tirésias dit à Liriopé: " Narcisse vivra très vieux à condition qu'il ne se voit jamais!".
Parmi ses amoureuses se trouvait la Nymphe Echo qu'il repoussa brutalement. Elle passa le restant de sa vie dans des vallons, se laissant dépérir, au point que seule sa voix subsista et qui répétait le dernier mot d'une phrase.

Un jour, Narcisse envoya, en présent, une épée à Ameinias, le plus tenace de ses soupirants. Ameinias se tua devant la porte de Narcisse, faisant appel aux dieux pour venger sa mort.

Artémis (ou Némésis) l'entendit . En Thespies, elle fit voir à Narcisse son reflet dans l'eau claire d'une source, et il tomba amoureux de sa propre image reflétée dans l'eau.
(Selon une autre légende, il avait une soeur qui lui ressemblait beaucoup et dont il tomba éperdument amoureux; quand la jeune fille mourut, il se rendit tous les jours près d'une source pour y retrouver son image en se mirant dans l'eau.)

Echo, bien qu'elle n'eût pas pardonné à Narcisse, souffrait avec lui ; elle répéta, en écho à sa voix : " Hélas ! Hélas ! " comme il se plongeait un poignard dans la poitrine. Son sang s'écoula dans la terre et ainsi naquit un narcisse blanc à corolle rouge.


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Résumé du livre : Le Cid de Corneille

Vous pourrez trouver un résumé scène par scène de cette ½uvre sur la Bnbox : Résumé scène par scène - Le Cid de Corneille, ou obtenir plus d'informations sur l'auteur : Penser l'histoire avec Horace de Corneille.

Résume

Don Rodrigue, dit Le Cid, est un très bon commandant, reconnu de tous. Son père, Don Diego devient vieux, mais était aussi très reconnu dans sa jeunesse.
Le père de Chimène lui a lancé un duel, d'une façon méprisante, à cause d'un poste que celui-ci avait reçu auprès du roi.
Mais Don Diego est trop âgé pour se battre, il demande donc à son fils, Rodrigue de vaincre pour lui et de sauver son honneur et celui de la famille!

Mais Rodrigue et Chimène s'aiment d'un amour tendre. Rodrigue se retrouve face à un dilemme Cornelien. (cette expression a été inventée à partir de cette ½uvre de Corneille.) Il ne sait que choisir, dans tous les cas il est piégé. S'il se bat et meurt, ou se laisse mourir, alors l'honneur sera perdu et Chimène ne l'aimera plus. Si par son épée, il verse le sang, l'honneur sera sauf, mais Chimène perdue. S'il refuse le combat l'honneur est perdu, l'amour de Chimène aussi... Il décide de sauver l'honneur même s'il lui faut perdre Chimène. Il combat et tue.

Chimène, bien qu'aimant encore Rodrigue ne peut que le haïr. C'est pour elle aussi un cruel déchirement dans son c½ur. Cependant de son côté, le roi a pris Chimène en affection et quand Rodrigue revient victorieux d'une grande embuscade tendue par des ennemis, il lui propose Chimène en mariage...
Celle ci, le voulant de tout son c½ur et ayant une bonne raison de le pouvoir, accepte.

Biographie de Vincent Van Gogh

Van Gogh naît en 1853 dans un petit village du Brabant hollandais, Groot-Zundert. L'un de ses oncles étant associé à la plus grande entreprise de ventes de tableaux sur le marché international, la Goupil " Cie, il est engagé comme employé à la galerie de la Haye, puis trois ans plus tard, il travaille pour celle de Londres et enfin celle de Paris. Il a pu être ainsi, en six ans en contact avec l'art des plus grands maîtres. Son manque d'intérêt pour le commerce et l'absence du sens des affaires entraîne son licenciement. Il accepte ensuite de petits métiers dans la banlieue de Londres lui permettant de laisser libre cours à son prosélytisme.

Image
Il revient chez ses parents au début de 1876. Peu à peu, l'idée d'une vocation spirituelle, comme celle de ses ancêtres, prend forme dans son esprit, et son père Theodorus Van Gogh devient son grand modèle. Au printemps 1877, Vincent se rend à Amsterdam pour se préparer aux études de théologie. Il se plonge dans les études des langues mortes, des cours de mathématiques, essayant de combler toutes les lacunes causées par ces années d'errance. Mais Vincent interrompt ses préparations et ne se présente même pas au concours d'entrée. Son incapacité à se fixer quelque part et son agitation perpétuelle ne faisaient qu'empirer. Finalement, le conseil de famille décide que Vincent devait essayer de devenir prédicateur laïque. Il obtient ainsi en 1879 une mission évangéliste dans le bassin minier du Borinage, en Belgique. Le contact avec la misère humaine le métamorphose, un esprit éclairé, sans illusions, s'annonce et en lui naît l'idée d'exalter la condition des plus humbles à travers une création artistique. Après plusieurs mois de silence, Van Gogh reprend contact avec son frère. En juillet 1880, il lui envoie du Borinage une lettre qui marque le début d'une série d'auto-analyses lucides. Il se distancie de plus en plus de ses activités au service des autres.

En comprenant les messages de la foi de façon plus abstraite, en les élevant au niveau de conceptions générales du monde, un nouvel accès à l'art s'ouvrait à lui. Le terme clé de son naturel artistique apparaît dans le terme "mélancolie active". En se consacrant à la peinture, Van Gogh ne désirait pas seulement agir pour les hommes mais voulait que son intervention soit reconnue. Car jusqu'alors, il était un " inactif contre son gré ; un tel homme ne sait parfois pas lui-même ce qu'il serait capable de faire, mais il le sent d'instinct : je suis tout de même bon à quelque chose, je peux justifier mon existence !".

En octobre 1880, Van Gogh se rend à Bruxelles pour entamer une formation artistique assez désordonnée. Il reprend rapidement des études autodidactes remplaçant ainsi la formation académique. Il s'entraîne tout d'abord en copiant divers peintres puis il se lance dans la production de nombreux dessins et peintures décrivant des scènes de la vie paysannes, comme les Mangeurs de pommes de terre ( Avril-Mai 1885, huile sur toile, 81,5x114,5 cm, Amsterdam, Musée Van Gogh ).

Il rejoint son frère Théo, employé à la galerie Goupil, dans un Paris en pleine effervescence artistique. Pendant deux ans, sa soif d'apprendre le conduit dans tous les musées et expositions. Il rencontre de jeunes artistes comme Pissaro et Gauguin et s'inspire d'un nouveau mouvement : le néo-impressionnisme dont la technique picturale est basée sur le pointillisme ( ou divisionnisme ).

En février 1888, il part à Arles. En Provence, tout l'émerveille, le soleil, les vergers en fleurs, les belles arlésiennes. Il travaille beaucoup, avec l'aide financière de Théo, qui lui envoie des tubes de peintures et des toiles. Chaque matin, il quitte son logis, lourdement chargé et circule inlassablement dans la région, à la recherche de motifs et produit un chef d'oeuvre après l'autre. " C'est l'émotion, la sincérité du sentiment naturel qui guide notre main, et lorsque cette émotion est parfois si forte que l'on travaille sans remarquer que l'on travaille, lorsque, quelquefois, les coups de pinceau viennent et s'enchaînent, comme les mots dans une conversation ou dans une lettre, il ne faut pas oublier qu'il n'en a pas toujours été ainsi et qu'à l'avenir aussi, il y aura beaucoup de jours décourageants sans la moindre inspiration." Ces phrases extraites de la lettre 504 semblent prophétiques vu l'effondrement qui se produira à la fin de cette année.

Son ami Gauguin le rejoint. Il peint Vincent en plein travail sur un des tableaux de la série Les Tournesols. En dépit de leur amitié, les disputes incessantes aboutissent, le 23 décembre à la crise de Vincent qui menace son ami avec un rasoir à main. Il finit par se trancher une oreille qu'il met dans une enveloppe avant de l'offrir à une prostituée. Il est évident que l'arrivée de Gauguin à Arles a joué un rôle important dans l'effondrement psychologique de Van Gogh. Deux personnalités se sont heurtées et se sont livrées des combats très rudes. A travers Gauguin, son génie artistique est plus que remis en question. Il oeuvre jusqu'à l'anéantissement psychique et physique. Victime de délires paranoïaques, il est sujet à de violentes crises. Une requête des habitants d'Arles parvient aux autorités, leur demandant d'interner Vincent parce qu'il constitue un "danger pour la communauté".

A la fin du mois de février, Van Gogh est interné. Pleinement conscient, il se voit enfermé ; on ne lui accorde ni livres, ni peinture, ni même sa pipe. En mai 1990, il entre de son plein gré à l'hôpital psychiatrique de Saint-Rémy-de-Provence. Dans l'atmosphère oppressante et mélancolique des vieux murs, le peintre se concentre entièrement sur son soi-même et les forces psychiques qui l'envoûtent. Elles agissent sur lui dans la mesure où il peut s'en rendre maître dans ses tableaux. Van Gogh contemple son univers intérieur, il ne connaît ni diversions, ni contacts humains et il a naturellement renoncé à ses anciens "poisons". Son assiduité au chevalet n'a sans doute jamais été aussi grande que pendant son séjour à Saint-Rémy. Van Gogh est devenu lui-même sa propre légende artistique. Il offre une nouvelle interprétation de l'unité de l'art et de la vie. L'artiste et l'homme ne se retrouvent que dans la folie, libérés des petits conflits quotidiens. Théo l'a immédiatement compris et formulé dans l'une des lettres : " Tes dernières toiles m'ont fortement donné à réfléchir à propos de ton état d'esprit au moment où tu les as faites. Il y a dans toutes une force de la couleur que tu n'avais encore jamais atteinte jusque là... ; mais tu es encore allé plus loin, et s'il y a des peintres qui cherchent le symbole sur le chemin de l'altération de la forme par la violence, je trouve cela exprimé dans beaucoup de tes toiles... mais comme ta tête a du travailler, comme tu as osé aller jusqu'à l'extrême limite, là où l'on doit inévitablement être pris de vertige".

Durant l'année de son internement, il peint cent cinquante toiles, parmi lesquelles on compte de nombreux chefs d'oeuvre.

Il quitte l'hôpital pour se rendre à Auvers-sur-Oise où le Docteur Gachet, collectionneur, ami de nombreux peintres impressionnistes, a accepté de le prendre en charge et de le soigner. Il va travailler comme un forcené pendant deux mois, produisant plus de soixante-dix tableaux.
Le 27 juillet 1890, dans le champ de blé qu'il a peint quelques jours avant, il se tire un coup de revolver. Il meurt deux jours plus tard dans les bras de son frère Théo, le laissant seul héritier de sa vie, de son oeuvre. L'affinité indissoluble des deux frères s'étend au-delà de la mort. Deux mois à peine après la mort de Vincent, Théo sombre à son tour dans la démence pour ne plus en guérir. Désormais la personne de l'artiste Van Gogh était définitivement morte. Il appartenait à Jo, la veuve de Théo, de livrer l'oeuvre au public. Elle y réussit au-delà de toute mesure.


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Biographie de Voltaire

Un des plus grands écrivains français : dramaturge, polémiste satirique, philosophe, historien et moraliste. François-Marie Arouet est originaire d'un milieu bourgeois. Son père était notaire. Il fait de brillantes études chez les jésuites de Louis-Le-Grand. Des vers irrévérencieux l'obligent à rester en province, puis provoquent son incarcération à la Bastille (1717). Une altercation avec le chevalier Rohan-Chabot le conduit à nouveau à la Bastille, puis le contraint à un exil de trois ans en Angleterre. Au contact des philosophes d'Outre-Manche où la liberté d'expression était alors plus grande qu'en France, il s'engage dans une philosophie réformatrice de la justice et de la société.

De retour en France, Voltaire poursuit sa carrière littéraire avec pour objectif la recherche de la vérité et de la faire connaître pour ransformer la société. A Cirey, en Lorraine, il écrit des tragédies ("Zaïre", "La mort de César") et, avec moins de succès, des comédies ("Nanine"). Il critique la guerre dans "L'Histoire de Charles XII" (1731) puis s'en prend aux dogmes chrétiens dans "Epîtres à Uranie" (1733) et au régime politique en France, basé sur le droit divin, dans "Lettres philosophiques" (1734).

Des poèmes officiels lui permettent d'entrer à l'Académie Française et la Cour comme historiographe du roi en 1746. Cependant "Zadig" l'oblige à s'exiler à Potsdam sur l'invitation de Frédéric II de Prusse (qui l'admire énormément), avant qu'il ne s'installe à Genève, puis définitivement à Ferney, près de la frontière Suisse, où il reçoit toute l'élite intellectuelle de l'époque. Avec des pamphlets mordants, il combat inlassablement pour la justice et le triomphe de la raison (affaires Calas, Sirven, chevalier de la Barre).
En 1778 il retourne enfin à Paris, à l'Académie et à la Comédie Française, mais épuisé par son triomphe, il y meurt peu de temps après.

Voltaire laisse une oeuvre considérable ! Mais, à cause de la censure, la plupart de ses écrits étaient interdits. Voilà pourquoi ils étaient publiés de manière anonyme, imprimés à l'étranger et introduits clandestinement en France.

Antichrétien, il dénonce de manière virulente le cléricalisme et les dogmes des religions. Il croit cependant en un Dieu créateur et non révélé. Ses positions sont donc proches de celles des déistes anglais. Pour lui, la petitesse de l'homme perdu dans l'immensité de l'Univers rend vain et ridicule son désir de rechercher l'absolu ou de comprendre les desseins de Dieu. (Voir à ce sujet : Le déïsme selon Voltaire) On peut considérer Voltaire comme l'un des plus grands défenseurs de la libre pensée ainsi que de la laïcité comme condition, pour une société, du bonheur de l'homme.


Bibliographie
- 1718 OEdipe
- 1723 La Henriade (ou La Ligue)
- 1730 Brutus
- 1731 L'Histoire de Charles XII
- 1732 Zaïre
- 1733 Epîtres à Uranie
- 1734 Lettres philosophiques
- 1735 La mort de César
- 1738 Discours sur l'homme
- 1747 Zadig
- 1749 Nanine
- 1751 Le siècle de Louis XIV
- 1752 Micromégas
- 1752 La Pucelle d'Orléans
- 1756 Essai sur les moeurs et l'esprit des nations
- 1759 Candide
- 1763 Traité sur la tolérance
- 1764 Dictionnaire philosophique
- 1764 Jeannot et Colin
- 1767 L'ingénu
- 1768 La princesse de Babylone

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Deux tableaux de Kandinsky

Petite biographie d'un grand artiste

Kandinsky Wassily est né à Moscou en 1866 dans une famille aisée. Il a d'abord commencé par étudier le droit puis s'est tourné vers l'art en entrant à l'Académie des Beaux-arts de Munich en 1896. Toute sa vie sera désormais tourné vers l'art et il communiquera ses idées par ce moyen.
Il ira habiter en Allemagne puis, à la fin de sa vie, en France, où il mourra en 1944.

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