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Cahier de l'élève

La Compagnie du Saint-Sacrement

La Compagnie du Saint-Sacrement était au départ une Compagnie charitable, elle a fait construire des hopitaux, des écoles...
Par la suite a été mis en place des directeurs de consciences, c'est à dire des personnes pieuses (prêtres ou laïcs*) qui vivaient chez une famille pour la guider spirituellement. Mais de malhonnêtes personnes, de faux-dévots ou des fanatiques se sont infiltrés dans les familles et certains même cherchaient à capter la fortune de la maison.

Cette ordre était soutenu par la reine-mère, c'est à dire la mère du roi Louis XIV. Ainsi ils s'arrogeaient le droit par exemple de censurer certaines pièces de théâtres pour des raisons x ou y.
La comédie de Molière: Le Tartuffe (c'est le nom que l'on connait aujourd'hui) a ainsi été deux fois censurés pour n'être accepté qu'à la 3ème version (version ayant subit de nombreux changements et améliorations pour montrer l'hypocrisie de Tartuffe et la critique des hypocrites, des faux-dévots et non des dévots!) Cette version a été accepté car l'Ordre du Saint Sacrement n'étant plus soutenu par la Reine-Mère (qui est morte!) s'est dissout.

Si la Compagnie du Saint-Sacrement voulait interdire cette pièce c'est parce qu'elle croyait que c'était une pièce contre les dévots alors qu'elle l'est au contraire contre les hypocrites, les faux-dévots...

* Différent du sens actuel. Laïc veut dire une personne non-prêtre.
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Le Code Noir

Le Code Noir a été promulgué par Louis XIV (1638-1715) en 1685, afin de (à l'origine) défendre les esclaves noirs. Il règlemente leur condition dans les colonies.

Ils décrètent plusieurs choses sur les devoirs de l'esclave, les punitions qu'ils encourent et ce qu'ils doivent faire. Par exemple, selon ce code : Les noirs doivent tous être converti au catholicisme. L'article 38 prévoit de plus des punitions en cas de tentative de fuite. (première fois: coupe de l'oreille. Deuxième fois : Coupe le jaret (niveau du pied) Troisième fois : mort...)
Voici ce code en son entier :

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Article 1er

Voulons que l'édit du feu Roi de Glorieuse Mémoire, notre très honoré seigneur et père, du 23 avril 1615, soit exécuté dans nos îles; ce faisant, enjoignons à tous nos officiers de chasser de nosdites îles tous les juifs qui y ont établi leur résidence, auxquels, comme aux ennemis déclarés du nom chrétien, nous commandons d'en sortir dans trois mois à compter du jour de la publication des présentes, à peine de confiscation de corps et de biens.

Article 2

Tous les esclaves qui seront dans nos îles seront baptisés et instruits dans la religion catholique, apostolique et romaine. Enjoignons aux habitants qui achètent des nègres nouvellement arrivés d'en avertir dans huitaine au plus tard les gouverneur et intendant desdites îles, à peine d'amende arbitraire, lesquels donneront les ordres nécessaires pour les faire instruire et baptiser dans le temps convenable.

Article 3

Interdisons tout exercice public d'autre religion que la religion catholique, apostolique et romaine. Voulons que les contrevenants soient punis comme rebelles et désobéissants à nos commandements. Défendons toutes assemblées pour cet effet, lesquelles nous déclarons conventicules, illicites et séditieuses, sujettes à la même peine qui aura lieu même contre les maîtres qui lui permettront et souffriront à l'égard de leurs esclaves.

Article 4

Ne seront préposés aucuns commandeurs à la direction des nègres, qui ne fassent profession de la religion catholique, apostolique et romaine, à peine de confiscation desdits nègres contre les maîtres qui les auront préposés et de punition arbitraire contre les commandeurs qui auront accepté ladite direction.

Article 5

Défendons à nos sujets de la religion protestante d'apporter aucun trouble ni empêchement à nos autres sujets, même à leurs esclaves, dans le libre exercice de la religion catholique, apostolique et romaine, à peine de punition exemplaire.

Article 6

Enjoignons à tous nos sujets, de quelque qualité et condition qu'ils soient, d'observer les jours de dimanches et de fêtes, qui sont gardés par nos sujets de la religion catholique, apostolique et romaine. Leur défendons de travailler ni de faire travailler leurs esclaves auxdits jours depuis l'heure de minuit jusqu'à l'autre minuit à la culture de la terre, à la manufacture des sucres et à tous autres ouvrages, à peine d'amende et de punition arbitraire contre les maîtres et confiscation tant des sucres que des esclaves qui seront surpris par nos officiers dans le travail.

Article 7

Leur défendons pareillement de tenir le marché des nègres et de toute autre marchandise auxdits jours, sur pareille peine de confiscation des marchandises qui se trouveront alors au marché et d'amende arbitraire contre les marchands.

Article 8

Déclarons nos sujets qui ne sont pas de la religion catholique, apostolique et romaine incapables de contracter à l'avenir aucuns mariages valables, déclarons bâtards les enfants qui naîtront de telles conjonctions, que nous voulons être tenues et réputées, tenons et réputons pour vrais concubinages.

Article 9

Les hommes libres qui auront eu un ou plusieurs enfants de leur concubinage avec des esclaves, ensemble les maîtres qui les auront soufferts, seront chacun condamnés en une amende de 2000 livres de sucre, et, s'ils sont les maîtres de l'esclave de laquelle ils auront eu lesdits enfants, voulons, outre l'amende, qu'ils soient privés de l'esclave et des enfants et qu'elle et eux soient adjugés à l'hôpital, sans jamais pouvoir être affranchis. N'entendons toutefois le présent article avoir lieu lorsque l'homme libre qui n'était point marié à une autre personne durant son concubinage avec son esclave, épousera dans les formes observées par l'Église ladite esclave, qui sera affranchie par ce moyen et les enfants rendus libres et légitimes.

Article 10

Les solennités prescrites par l'ordonnance de Blois et par la Déclaration de 1639 pour les mariages seront observées tant à l'égard des personnes libres que des esclaves, sans néanmoins que le consentement du père et de la mère de l'esclave y soit nécessaire, mais celui du maître seulement.

Article 11

Défendons très expressément aux curés de procéder aux mariages des esclaves, s'ils ne font apparoir du consentement de leurs maîtres. Défendons aussi aux maîtres d'user d'aucunes contraintes sur leurs esclaves pour les marier contre leur gré.

Article 12

Les enfants qui naîtront des mariages entre esclaves seront esclaves et appartiendront aux maîtres des femmes esclaves et non à ceux de leurs maris, si le mari et la femme ont des maîtres différents.

Article 13

Voulons que, si le mari esclave a épousé une femme libre, les enfants, tant mâles que filles, suivent la condition de leur mère et soient libres comme elle, nonobstant la servitude de leur père, et que, si le père est libre et la mère esclave, les enfants soient esclaves pareillement.

Article 14

Les maîtres seront tenus de faire enterrer en terre sainte, dans les cimetières destinés à cet effet, leurs esclaves baptisés. Et, à l'égard de ceux qui mourront sans avoir reçu le baptême, ils seront enterrés la nuit dans quelque champ voisin du lieu où ils seront décédés.

Article 15

Défendons aux esclaves de porter aucunes armes offensives ni de gros bâtons, à peine de fouet et de confiscation des armes au profit de celui qui les en trouvera saisis, à l'exception seulement de ceux qui sont envoyés à la chasse par leurs maîtres et qui seront porteurs de leurs billets ou marques connus.

Article 16

Défendons pareillement aux esclaves appartenant à différents maîtres de s'attrouper le jour ou la nuit sous prétexte de noces ou autrement, soit chez l'un de leurs maîtres ou ailleurs, et encore moins dans les grands chemins ou lieux écartés, à peine de punition corporelle qui ne pourra être moindre que du fouet et de la fleur de lys; et, en cas de fréquentes récidives et autres circonstances aggravantes, pourront être punis de mort, ce que nous laissons à l'arbitrage des juges. Enjoignons à tous nos sujets de courir sus aux contrevenants, et de les arrêter et de les conduire en prison, bien qu'ils ne soient officiers et qu'il n'y ait contre eux encore aucun décret.

Article 17

Les maîtres qui seront convaincus d'avoir permis ou toléré telles assemblées composées d'autres esclaves que de ceux qui leur appartiennent seront condamnés en leurs propres et privés noms de réparer tout le dommage qui aura été fait à leurs voisins à l'occasion desdites assemblées et en 10 écus d'amende pour la première fois et au double en cas de récidive.

Article 18

Défendons aux esclaves de vendre des cannes de sucre pour quelque cause et occasion que ce soit, même avec la permission de leurs maîtres, à peine du fouet contre les esclave, de 10 livres tournois contre le maître qui l'aura permis et de pareille amende contre l'acheteur.

Article 19

Leur défendons aussi d'exposer en vente au marché ni de porter dans des maisons particulières pour vendre aucune sorte de denrées, même des fruits, légumes, bois à brûler, herbes pour la nourriture des bestiaux et leurs manufactures, sans permission expresse de leurs maîtres par un billet ou par des marques connues; à peine de revendication des choses ainsi vendues, sans restitution de prix, pour les maîtres et de 6 livres tournois d'amende à leur profit contre les acheteurs.

Article 20

Voulons à cet effet que deux personnes soient préposées par nos officiers dans chaque marché pour examiner les denrées et marchandises qui y seront apportées par les esclaves, ensemble les billets et marques de leurs maîtres dont ils seront porteurs.

Article 21

Permettons à tous nos sujets habitants des îles de se saisir de toutes les choses dont ils trouveront les esclaves chargés, lorsqu'ils n'auront point de billets de leurs maîtres, ni de marques connues, pour être rendues incessamment à leurs maîtres, si leur habitation est voisine du lieu où leurs esclaves auront été surpris en délit: sinon elles seront incessamment envoyées à l'hôpital pour y être en dépôt jusqu'à ce que les maîtres en aient été avertis.

Article 22

Seront tenus les maîtres de faire fournir, par chacune semaine, à leurs esclaves âgés de dix ans et au-dessus, pour leur nourriture, deux pots et demi, mesure de Paris, de farine de manioc, ou trois cassaves pesant chacune 2 livres et demie au moins, ou choses équivalentes, avec 2 livres de boeuf salé, ou 3 livres de poisson, ou autres choses à proportion: et aux enfants, depuis qu'ils sont sevrés jusqu'à l'âge de dix ans, la moitié des vivres ci-dessus.

Article 23

Leur défendons de donner aux esclaves de l'eau-de-vie de canne ou guildive, pour tenir lieu de subsistance mentionnée en l'article précédent.

Article 24

Leur défendons pareillement de se décharger de la nourriture et subsistance de leurs esclaves en leur permettant de travailler certain jour de la semaine pour leur compte particulier.

Article 25

Seront tenus les maîtres de fournir à chaque esclave, par chacun an, deux habits de toile ou quatre aunes de toile, au gré des maîtres.

Article 26

Les esclaves qui ne seront point nourris, vêtus et entretenus par leurs maîtres, selon que nous l'avons ordonné par ces présentes, pourront en donner avis à notre procureur général et mettre leurs mémoires entre ses mains, sur lesquels et même d'office, si les avis viennent d'ailleurs, les maîtres seront poursuivis à sa requête et sans frais; ce que nous voulons être observé pour les crimes et traitements barbares et inhumains des maîtres envers leurs esclaves.

Article 27

Les esclaves infirmes par vieillesse, maladie ou autrement, soit que la maladie soit incurable ou non, seront nourris et entretenus par leurs maîtres, et, en cas qu'ils eussent abandonnés, lesdits esclaves seront adjugés à l'hôpital, auquel les maîtres seront condamnés de payer 6 sols par chacun jour, pour la nourriture et l'entretien de chacun esclave.

Article 28

Déclarons les esclaves ne pouvoir rien avoir qui ne soit à leurs maîtres; et tout ce qui leur vient par industrie, ou par la libéralité d'autres personnes, ou autrement, à quelque titre que ce soit, être acquis en pleine propriété à leurs maîtres, sans que les enfants des esclaves, leurs pères et mères, leurs parents et tous autres y puissent rien prétendre par successions, dispositions entre vifs ou à cause de mort; lesquelles dispositions nous déclarons nulles, ensemble toutes les promesses et obligations qu'ils auraient faites, comme étant faites par gens incapables de disposer et contracter de leur chef.

Article 29

Voulons néanmoins que les maîtres soient tenus de ce que leurs esclaves auront fait par leur commandement, ensemble de ce qu'ils auront géré et négocié dans les boutiques, et pour l'espèce particulière de commerce à laquelle leurs maîtres les auront préposés, et au cas que leurs maîtres ne leur aient donné aucun ordre et ne les aient point préposés, ils seront tenus seulement jusqu'à concurrence de ce qui aura tourné à leur profit, et, si rien n'a tourné au profit des maîtres, le pécule desdits esclaves que les maîtres leur auront permis d'avoir en sera tenu, après que les maîtres en auront déduit par préférence ce qui pourra leur être dû; sinon que le pécule consistât en tout ou partie en marchandises, dont les esclaves auraient permission de faire trafic à part, sur lesquelles leurs maîtres viendront seulement par contribution au sol la livre avec les autres créanciers.

Article 30

Ne pourront les esclaves être pourvus d'office ni de commission ayant quelque fonction publique, ni être constitués agents par autres que leurs maîtres pour gérer et administrer aucun négoce, ni être arbitres, experts ou témoins, tant en matière civile que criminelle: et en cas qu'ils soient ouïs en témoignage, leur déposition ne servira que de mémoire pour aider les juges à s'éclairer d'ailleurs, sans qu'on en puisse tire aucune présomption, ni conjoncture, ni adminicule de preuve.

Article 31

Ne pourront aussi les esclaves être parties ni être (sic) en jugement en matière civile, tant en demandant qu'en défendant, ni être parties civiles en matière criminelle, sauf à leurs maîtres d'agir et défendre en matière civile et de poursuivre en matière criminelle la réparation des outrages et excès qui auront été contre leurs esclaves.

Article 32

Pourront les esclaves être poursuivis criminellement, sans qu'il soit besoin de rendre leurs maîtres partie, (sinon) en cas de complicité: et seront les esclaves accusés, jugés en première instance par les juges ordinaires et par appel au Conseil souverain, sur la même instruction et avec les mêmes formalités que les personnes libres.

Article 33

L'esclave qui aura frappé son maître, sa maîtresse ou le mari de sa maîtresse, ou leurs enfants avec contusion ou effusion de sang, ou au visage, sera puni de mort.

Article 34

Et quant aux excès et voies de fait qui seront commis par les esclaves contre les personnes libres, voulons qu'ils soient sévèrement punis, même de mort, s'il y échet.

Article 35

Les vols qualifiés, même ceux de chevaux, cavales, mulets, boeufs ou vaches, qui auront été faits par les esclaves ou par les affranchis, seront punis de peines afflictives, même de mort, si le cas le requiert.

Article 36

Les vols de moutons, chèvres, cochons, volailles, canne à sucre, pois, mil, manioc ou autres légumes, faits par les esclaves, seront punis selon la qualité du vol, par les juges qui pourront, s'il y échet, les condamner d'être battus de verges par l'exécuteur de la haute justice et marqués d'une fleur de lys.

Article 37

Seront tenus les maîtres, en cas de vol ou d'autre dommage causé par leurs esclaves, outre la peine corporelle des esclaves, de réparer le tort en leur nom, s'ils n'aiment mieux abandonner l'esclave à celui auquel le tort a été fait; ce qu'ils seront tenus d'opter dans trois jours, à compter de celui de la condamnation, autrement ils en seront déchus.

Article 38

L'esclave fugitif qui aura été en fuite pendant un mois, à compter du jour que son maître l'aura dénoncé en justice, aura les oreilles coupées et sera marqué d'une fleur de lis une épaule; s'il récidive un autre mois pareillement du jour de la dénonciation, il aura le jarret coupé, et il sera marqué d'une fleur de lys sur l'autre épaule; et, la troisième fois, il sera puni de mort.

Article 39

Les affranchis qui auront donné retraite dans leurs maisons aux esclaves fugitifs, seront condamnés par corps envers les maîtres en l'amende de 300 livres de sucre par chacun jour de rétention, et les autres personnes libres qui leur auront donné pareille retraite, en 10 livres tournois d'amende par chacun jour de rétention.

Article 40

L'esclave sera puni de mort sur la dénonciation de son maître non complice du crime dont il aura été condamné sera estimé avant l'exécution par deux des principaux habitants de l'île, qui seront nommés d'office par le juge, et le prix de l'estimation en sera payé au maître; et, pour à quoi satisfaire, il sera imposé par l'intendant sur chacune tête de nègre payant droits la somme portée par l'estimation, laquelle sera régalé sur chacun desdits nègres et levée par le fermier du domaine royal pour éviter à frais.

Article 41

Défendons aux juges, à nos procureurs et aux greffiers de prendre aucune taxe dans les procès criminels contre les esclaves, à peine de concussion.

Article 42

Pourront seulement les maîtres, lorsqu'ils croiront que leurs esclaves l'auront mérité les faire enchaîner et les faire battre de verges ou cordes. Leur défendons de leur donner la torture, ni de leur faire aucune mutilation de membres, à peine de confiscation des esclaves et d'être procédé contre les maîtres extraordinairement.

Article 43

Enjoignons à nos officiers de poursuivre criminellement les maîtres ou les commandeurs qui auront tué un esclave étant sous leur puissance ou sous leur direction et de punir le meurtre selon l'atrocité des circonstances; et, en cas qu'il y ait lieu à l'absolution, permettons à nos officiers de renvoyer tant les maîtres que les commandeurs absous, sans qu'ils aient besoin d'obtenir de nous Lettres de grâce.

Article 44

Déclarons les esclaves être meubles et comme tels entrer dans la communauté, n'avoir point de suite par hypothèque, se partager également entre les cohéritiers, sans préciput et droit d'aînesse, n'être sujets au douaire coutumier, au retrait féodal et lignager, aux droits féodaux et seigneuriaux, aux formalités des décrets, ni au retranchement des quatre quints, en cas de disposition à cause de mort et testamentaire.

Article 45

N'entendons toutefois priver nos sujets de la faculté de les stipuler propres à leurs personnes et aux leurs de leur côté et ligne, ainsi qu'il se pratique pour les sommes de deniers et autres choses mobiliaires.

Article 46

Seront dans les saisies des esclaves observées les formes prescrites par nos ordonnances et les coutumes pour les saisies des choses mobiliaires. Voulons que les deniers en provenant soient distribués par ordre de saisies; ou, en cas de déconfiture, au sol la livre, après que les dettes privilégié auront été payées et généralement que la condition des esclaves soit réglée en toutes affaires comme celle des autres choses mobiliaires, aux exceptions suivantes.

Article 47

Ne pourront être saisis et vendus séparément le mari, la femme et leurs enfants impubères, s'ils sont tous sous la puissance d'un même maître; déclarons nulles les saisies et ventes séparées qui en seront faites; ce que nous voulons avoir lieu dans les aliénations volontaires, sous peine, contre ceux qui feront les aliénations, d'être privés de celui ou de ceux qu'ils auront gardés, qui seront adjugés aux acquéreurs, sans qu'ils soient tenus de faire aucun supplément de prix.

Article 48

Ne pourront aussi les esclaves travaillant actuellement dans les sucreries, indigoteries et habitations, âgés de quatorze ans et au-dessus jusqu'à soixante ans, être saisis pour dettes, sinon pour ce qui sera dû du prix de leur achat, ou que la sucrerie, indigoterie, habitation, dans laquelle ils travaillent soit saisie réellement; défendons, à peine de nullité, de procéder par saisie réelle et adjudication par décret sur les sucreries, indigoteries et habitations, sans y comprendre les nègres de l'âge susdit y travaillant actuellement.

Article 49

Le fermier judiciaire des sucreries, indigoteries, ou habitations saisies réellement conjointement avec les esclaves, sera tenu de payer le prix entier de son bail, sans qu'il puisse compter parmi les fruits qu'il perçoit les enfants qui seront nés des esclaves pendant son bail.

Article 50

Voulons, nonobstant toutes conventions contraires, que nous déclarons nulles, que lesdits enfants appartiennent à la partie saisie, si les créanciers sont satisfaits d'ailleurs, ou à l'adjudicataire, s'il intervient un décret; et, à cet effet, il sera fait mention dans la dernière affiche, avant l'interposition du décret, desdits enfants nés esclaves depuis la saisie réelle. Il sera fait mention, dans la même affiche, des esclaves décédés depuis la saisie réelle dans laquelle ils étaient compris.

Article 51

Voulons, pour éviter aux frais et aux longueurs des procédures, que la distribution du prix entier de l'adjudication conjointe des fonds et des esclaves, et de ce qui proviendra du prix des baux judiciaires, soit faite entre les créanciers selon l'ordre de leurs privilèges et hypothèques, sans distinguer ce qui est pour le prix des fonds d'avec ce qui est pour le prix des esclaves.

Article 52

Et néanmoins les droits féodaux et seigneuriaux ne seront payés qu'à proportion du prix des fonds.

Article 53

Ne seront reçus les lignagers et seigneurs féodaux à retirer les fonds décrétés, s'ils ne retirent les esclaves vendus conjointement avec fonds ni l'adjudicataire à retenir les esclaves sans les fonds.

Article 54

Enjoignons aux gardiens nobles et bourgeois usufruitiers, amodiateurs et autres jouissants des fonds auxquels sont attachés des esclaves qui y travaillent, de gouverner lesdits esclaves comme bons pères de famille, sans qu'ils soient tenus, après leur administration finie, de rendre le prix de ceux qui seront décédés ou diminués par maladie, vieillesse ou autrement, sans leur faute, et sans qu'ils puissent aussi retenir comme fruits à leur profit les enfants nés desdits esclaves durant leur administration, lesquels nous voulons être conservés et rendus à ceux qui en sont maîtres et les propriétaires.

Article 55

Les maîtres âgés de vingt ans pourront affranchir leurs esclaves par tous actes vifs ou à cause de mort, sans qu'ils soient tenus de rendre raison de l'affranchissement, ni qu'ils aient besoin d'avis de parents, encore qu'ils soient mineurs de vingt-cinq ans.

Article 56

Les esclaves qui auront été fait légataires universels par leurs maîtres ou nommés exécuteurs de leurs testaments ou tuteurs de leurs enfants, seront tenus et réputés, les tenons et réputons pour affranchis.

Article 57

Déclarons leurs affranchissements faits dans nos îles, leur tenir lieu de naissance dans nosdites îles et les esclaves affranchis n'avoir besoin de nos lettres de naturalité pour jouir des avantages de nos sujets naturels de notre royauté, terres et pays de notre obéissance, encore qu'ils soient nés dans les pays étrangers.

Article 58

Commandons aux affranchis de porter un respect singulier à leurs anciens maîtres, à leurs veuves et à leurs enfants, en sorte que l'injure qu'ils leur auront faite soit punie plus grièvement que si elle était faite à une autre personne: les déclarons toutefois francs et quittes envers eux de toutes autres charges, services et droits utiles que leurs anciens maîtres voudraient prétendre tant sur leurs personnes que sur leurs biens et successions en qualité de patrons.

Article 59

Octroyons aux affranchis les mêmes droits, privilèges et immunités dont jouissent les personnes nées libres; voulons que le mérite d'une liberté acquise produise en eux, tant pour leurs personnes que pour leurs biens, les mêmes effets que le bonheur de la liberté naturelle cause à nos autres sujets.

Article 60

Déclarons les confiscations et les amendes qui n'ont point de destination particulière, par ces présentes nous appartenir, pour être payées à ceux qui sont préposés à la recette de nos droits et de nos revenus; voulons néanmoins que distraction soit faite du tiers desdites confiscations et amendes au profit de l'hôpital établi dans l'île où elles auront été adjugées.
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Le déïsme selon Voltaire

Voltaire a une vision très spéciale de la religion, cela s'appelle : le déïsme.
Pour lui Dieu est "le Grand Horloger". Il croit en l'existence d'un Dieu, mais qui est, comme on peut le lire dans Candide (l'épisode ou Candide, Cacambo et Pangloss vont discuter avec le Derviche, le plus grand philosophe de Turquie) comme le chef d'un navire dans lequel les humains seraient des rats qui ne savent pas où est-ce qu'ils vont. Dieu se soucierait donc peu des hommes.

Il n'y a donc pas de prêtres, pas de hiérarchie dans sa conception de l'église. Pas de tribunal de l'inquisition, ni d'auto-dafé. Cela afin d'éviter tous les abus de confiance et les guerres de religions. Il n'y a pas de prières de demandes non plus.

Il y a donc de grandes différences avec les 3 religions monothéistes.

Voir aussi : Biographie de Voltaire

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Les Techniques de Secourisme

A noter avant de lire cet article :
Les gestes et les réflexes de secourisme ne s'inventent pas. Cet article est loin d'être complet et suffisent, mais il peut servir de "piqure de rappel" si vous avez déjà suivi une formation. Si ce n'est pas le cas vous pouvez passer une formation comme l'AFPS. Bonne lecture :)

A) Les numéros d'urgence en cas d'accidents

  • 18 : Pompiers
  • 15 : SAMU
  • 17 : Police
  • 112 : Service d'urgence (particulièrement pour les téléphones portables qu'ils soient chargés en batterie ou en crédit ou non)

B) Que faut-il avoir dans une trousse de secours ?

  • Sparadrad prédécoupé.
  • Sparadrad à couper selon les besoins.
  • Désinfectant style Dermaspray.
  • Une bande.
  • Des ciseaux.
  • Une pince à écharde.
  • Des gants en latex.
  • De la gaze stérile.
  • Un bloc-notes avec un crayon.
  • De la biafine pour les brûlures.
  • De l'Arnican pour les coups.
  • Des serviettes hygiéniques.
  • Un aspivenin. (facultatif)
  • Vos idées à rajouter...

C) Saignement de nez.

Assoir la personne et lui faire appuyer avec ses doigts sur la narine qui saigne. Si cela ne s'arrête pas : appelez le SAMU.

D) P.A.S

P comme Protéger.
A comme Alerter.
S comme secourir.
Ce sont les trois choses à retenir lorsqu'on effectue des gestes de premiers secours.

E) Brûlure légère

Il faut passer sous l'eau froide (mais pas glacée!) pendant 10 min. (il est mieux de ne pas faire couler l'eau directement sur la blessure, mais juste au dessus pour qu'elle ruisselle à l'endroit de la blessure. ça fait moins mal^^) Puis appliquer une pommade telle que la Biafine. Les bandes de graisses sont à éviter car elles collent à la brûlure et n'arrange pas la situation.

F) Peut-on déplacer une personne inconsciente sans raisons ?

Si aucun danger ne se présente pour vous et pour la victime, il ne faut en aucun cas la déplacer sous peine d'aggraver son état.
S'il y a un véritable danger (échaufadage qui risque de s'effondrer, etc...) il faut déplacer la victime avec le plus de vigilance possible. (ou déplacer ce qui est dangereux !)


G) Doit-on enlever le casque d'un motard qui vient de chuter ?

NON! Si vous essayez de l'enlever, cela pourra causer des lésions et ainsi aggraver son état. Il existe des techniques pour retirer un casque, mais elles se pratiquent à plusieurs et surtout avec du matériel approprié.

H) Qu'est-ce que la P.L.S ?

C'est la Position latérale de Sécurité. Elle est utilisée pour maintenir une victime qui ventile dans une position sécurisés. (dos droit, voies aériennes dégagées.)
Rappel des conditions:
  • La victime est inconsciente et respire. (vous avez vérifiez cela en écoutant son souffle tout en observant si sa poitrine se gonfle ou non et en interpelant la personne pour voir si elle est consciente ou non.)
  • En attendant les secours, il est impératif de la mettre en position latérale de sécurité (PLS) : Basculer la tête en arrière, mettez les jambes à plat et pliez en une. Mettre le bras droit sous la tête (paume contre le sol) puis faites-la rouler sur le côté. Appelez les secours.

I) Que doit-on dire en premier aux secours lorsqu'on les appelle ?

La première chose à indiquer c'est votre identité. Puis n'oubliez pas le lieu, la victime, ce que vous avez fait (succinctement), votre numéro de téléphone (même s'ils l'ont, c'est une preuve de sérieux) et n'oubliez pas les mots d'ordres de tous les secouristes: RAPIDITÉ, PRÉCISION !
Ne raccrochez pas en premier...

J) Doit-on faire un diagnostic médical aux secours lorsqu'ils arrivent ?

Non, il n'est pas de votre ressort de faire un diagnostic médical aux secours. Dites simplement ce qu'il s'est passé et ce que vous avez fait.

K) Qu'est ce qu'un garrot ?
C'est l'arrêt du flux sanguin vers un membre par compression forte. Ne vous amusez pas avec ce geste car il s'avère dangereux pour une personne non-formé. Il faut savoir pour trois garrots sur quatre il faut amputer le membre... bref, il y a plein de choses à faire avant ;)
Toujours est-il qu'il ne faut jamais oublier d'indiquer l'heure à laquelle on a fait le garrot. (sur le front de la victime avec son sang si possible, en effet le sang s'efface difficilement, même s'il pleut.)
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Résumé : Le Mariage de Figaro

Voici donc le résumé acte par acte et scène par scène du la pièce de Théâtre: Le mariage de Figaro de Beaumarchais.
Ce résumé ne retrace pas tout et il ne permet que difficilement de comprendre le "scénario" avec précision. Néanmoins il permet, quand on a déjà lu le texte, de s'en rappeler et ainsi de se souvenir de tous les points importants ! Bonne lecture :)

Acte I:
Scène 1:
Figaro et Suzanne discutent. Suzanne apprend à Figaro que le monsieur qui leur prête leur maison veut en fait profiter de Suzanne.
Scène 2:
Figaro seul, rit contre le comte Almaviva (on apprend que c'est ce comte qui leur prête la maison) et prépare une parade pour l'empêcher de profiter de Suzanne.
Scène 3:
Figaro embête Bartholo.
Scène 4:
Marceline et Bartholo veulent faire échouer le mariage de Suzanne et Figaro. Bartholo par vengeance, Marceline parce qu'elle veut épouser Figaro.
Scène 5:
Bartholo et Marceline viennent embêter Suzanne pour la pièger.
Scène 6:
Suzanne qui est seule, crie sa rage contre Marceline.
Scène 7:
Chérubin vient dire à Suzanne qu'il est viré de chez le comte car celui ci l'a aperçu avec Fanchette. (une suivante qui est aussi une cousine de Suzanne.)
En fait la femme du comte est aussi la maîtresse de Chérubin... Mais il aime aussi Suzanne et l'embête. Le comte arrive pour rendre visite à Suzanne, Chérubin ayant très peur se cache derrière le canapé.
Scène 8:
Le comte vient faire la cour à Suzanne qui refuse. Mais elle cache en même temps Chérubin. (d'où le comique de la scène)
Bazile arrive à grand pas pour rendre visite à Suzanne, lui aussi! Le comte veut alors se cacher, mais il se dirige vers là où est Chérubin. Chérubin se déplace alors habilement et se cache sous une robe. (comique énorme !)
Scène 9:
Bazile entre, il embête Suzanne. Il dit qu'il a vu le page rentrer ici. (c'est à dire Chérubin) Le comte sort alors de sa cachette et proteste ! On découvre le page mais avant que l'affaire s'envenime, on entend quelqu'un qui vient...
Scène 10:
Figaro piège le comte pour qu'il ne touche plus à Suzanne.

Acte II:
Scène 1:
Suzanne explique toute l'affaire à la comtesse, qui, triste que le comte ne l'aime plus et rêvant du page, va tout faire pour aider Suzanne et Figaro à se marier.
Scène 2:
Figaro explique à Suzanne et à la comtesse son idée. Un faux billet comme quoi quelqu'un aime la comtesse, rendant ainsi le comte jaloux et l'empêchant de refuser quelque chose à la comtesse.
Scène 3:
La comtesse rêve toujours au page, elle se trouve soudain mal coiffée...
Scène 4:
La page entre. Suzanne le raille par petite vengeance de ce qui s'est passé dans la chambre. La comtesse demande à Suzanne de jouer de la guitare.
Après, elles se préparent à habiller Chérubin en dame. Suzanne part chercher le matériel pour cela...
Scène 5:
Le page a déjà son billet pour devenir soldat, mais le cachet n'y est pas.
Scène 6: rentre Suzanne.
Elle habille le page et découvre le ruban volé qui appartient à la comtesse.
Scène 7: Suzanne repart.
La comtesse explique son mécontentement à Chérubin.
Scène 8: Rentre Suzanne.
Elle rapporte un ruban, va en chercher un autre pour panser une blessure qu'a le page.
Scène 9: Suzanne repart.
Le page s'excuse en disant que le ruban le soignait puisqu'il était à la comtesse...
Quelqu'un frappe !
Scène 10 Sans Suzanne.
C'est le comte qui s'étonne que cela soit fermé.
Scène 11:
La comtesse ouvre, effrayée.
Scène 12:
Le comte est mécontent, mais il commence à croire sa femme, jusqu'au moment où Chérubin fait du bruit dans la salle de bain où il est caché.
Le comtesse dit que c'est Suzanne qui range.
Scène 13:
Le comte demande à Suzanne/Chérubin de sortir ou de parler. La comtesse lui interdit prétextant qu'elle est nue.
Le comte va appeler ses gens, il ferme la chambre et sort avec la comtesse.
Scène 14:
Le page sort et ouvre à Suzanne qui arrivait justement. Pour s'enfuir, il saute comme un fou par la fenêtre.
Scène 15:
Suzanne crie et entre dans la salle de bain.
Scène 16:
Le comte et la comtesse re-rentrent dans la chambre.
La comtesse avoue que ce n'est pas Suzanne mais que c'est Chérubin qui est dans la salle de bain. (ne sachant pas que c'est en fait maintenant Suzanne, d'où le comique^^) Elle jure qu'elle est innocente et supplie son mari de ne pas tuer le page.
Le comte énervé ouvre la porte de la salle de bain.
Scène 17:
Sort alors Suzanne, seule, rigolant.
Scène 18:
Pendant que le comte inspecte la salle de bain, Suzanne rassure sa maîtresse.
Scène 19:
La comtesse et Suzanne font croire que c'était une blague et avouent que c'est Figaro qui a envoyé le billet au comte.
Mais la comtesse veut partir, elle est outrée de la réaction de son mari.
Celui-ci la supplie.
Elle le croit et cède finalement...
Scène 20:
Figaro arrive il est très mal reçu par le comte mais, puisque celui-ci est devant sa femme, il ne peut exprimer véritablement ses sentiments.
Ils partent pour marier Figaro et Suzanne quand...
Scène 21:
Antonio, un serviteur, arrive et dit qu'il a vu quelqu'un (le page) sauter de la fenêtre.
Le comte recommence à s'énerver. Figaro essaie de dire que c'est faux, puis fait croire que c'est lui qui a sauté.
Seulement Antonio a ramassé la convocation du page tombée de sa poche en sautant...
Figaro dit que ce dernier lu a donné car il manquait le cachet.
Scène 22:
Arrive Marceline qui déclare un procès à Figaro pour pouvoir se marier avec lui...
Bazile lui, veut épouser Marceline.
Scène 23:
Bazile dit à Figaro de lutter contre Marceline...
Scène 24:
La comtesse et Suzanne discutent toujours de leur mise en scène pour tromper le comte et permettre le mariage de Figaro et Suzanne. Finalement, c'est la comtesse qui va prendre la place de Suzanne (et donc du page déguisé) dans le jardin.
Scène 25:
La comtesse rit de son projet fou...
Scène 24:
Suzanne lui apporte ses habits.

Acte III:
Scène 1:
Le comte parle à Pedrille qui sort.
Scène 2:
Le comte le rappelle.
Scène 3:
Il vérifie qu'il n'a pas été vu et lui rappelle sa mission : aller à Séville, à la caserne, vérifier que le page y est. (or il n'y est pas, on le sait)
Scène 4:
Le comte parle seul de ses craintes ( Suzanne raconte à Figaro que le comte lui fait la cour) . Il décide alors de tester Figaro, pour savoir... mais Figaro a entendu tout cela...
Scène 5:
Figaro fait semblant de ne rien savoir. Il fait semblant d'être content d'aller en Angleterre, (car le comte veut l'envoyer en Angleterre) puis de ne plus vouloir.
Scène 6:
Un laquais annonce que le juge arrive, le comte le fait attendre. (en effet, suite à l'accusation de Marceline, il y a mise en place d'un procès pour départager Figaro de Marceline)
Scène 7:
Figaro dit ce qu'il reste à installer pour le procès.
Scène 8:
Le comte est énervé, seul, et il ne veut plus que Suzanne et Figaro se marient.
Scène 9:
Suzanne fait croire au comte qu'elle n'a rien dit à Figaro, elle assure ainsi leur mariage et le procès.
Scène 10:
Suzanne annonce à Figaro que c'est bon ! Ils vont gagner !
Scène 11:
Mais le comte a tout entendu... Et il compte se jouer d'eux !
Scène 12:
Marceline explique au juge son affaire...
Scène 13:
Figaro fait bonne figure devant le juge et l'emberlificote !
Scène 14:
L'audience arrive...
Scène 15:
C'est le procès, Figaro se joue de tous ! Il déroute les pro-Marceline qui avait truqué certains papiers. (Figaro aurait promis de se marier à Marceline, au cours d'on ne sait quelle affaire, avec des clauses spécifiques.) Mais finalement, soit il doit la rembourser, soit il doit l'épouser... Or il n'a pas d'argent.
Scène 16:
Marceline et Bartholo reconnaissent Figaro en leur fils à son bras.
Scène 17:
Suzanne dit qu'elle a payé la dette avec la dot que sa maîtresse lui donne.
Scène 18:
Mais alors elle voit Figaro qui "caresse" Marceline (comme elle dit) et croit que ce dernier a finalement accepté le mariage. Elle est très fachée ! Mais Figaro et Marceline réussissent à lui faire comprendre qu'en fait Marceline est la mère de Figaro.
Scène 19:
Bartholo, le père, va accepter l'affaire. Ils courent tous chercher le comte, se demandant où il est, et ce qu'il fait.
Scène 20:
Le juge, resté seul, est vexé car Bartholo l'a traité de bête.

Acte IV:
Scène 1:
Figaro et Suzanne sont en tête à tête avant leur mariage... Figaro dit à Suzanne qu'il n'y a plus besoin de tendre le "piège" au comte.
Scène 2:
Arrive la comtesse qui les sépare en disant qu'on les attend. Elle veut en fait parler à Suzanne.
Scène 3:
La comtesse tient à maintenir le projet. Elles écrivent donc le billet qui va amener le comte auprès de la comtesse déguisée en Suzanne.
Scène 4:
Des jeunes filles arrivent à la rencontre de Suzanne et de la comtesse. Une des jeunes filles est en fait Chérubin déguisé en page. La comtesse lui baise le front. (sans savoir qui il est)
Scène 5:
Antonio, sachant que c'est Chérubin lui retire son chapeau et le comte, qui venait d'ariver croit encore que sa femme le trompe.
Il s'enerve, sa femme avoue et le comte ne peut pas s'énerver car Fanchette lui dit que si, comme il le lui dit, il l'aime vraiment éh bien qu'il donne Chérubin en mariage en Fanchette.
Le comte essaie de dire qu'elle ment mais va bien devoir céder.
Scène 6:
Arrive Figaro qui veut entrainer les jeunes filles à danser.
Mais le comte le retient et lui fait redire que c'est lui qui a sauté, puis lui présente Chérubin et lui explique les aveux qui venaient de se faire...
Figaro essaie de s'en tirer et est sauvé par la musique qui commence...
Scène 7:
Le comte chasse Chérubin, celui-ci s'enfuit, disant qu'il est heureux vu ce qu'il a au front. (le baiser de la comtesse)
Scène 8:
Le comte demande ce que le page a au front, la comtesse répond qu'il a son chapeau d'officier.
Scène 9:
Tout le monde entre dans la danse... Suzanne donne le billet au comte. Figaro voit le comte avec le billet et croit qu'il l'a reçu d'une jeune fille.
Scène 10:
Bazile arrive... Il déclare la main de Marceline, Figaro s'y oppose et les deux s'énervent, ils se détestent... Bazile dit que c'est parce que Marceline a promis que si elle retrouvait un fils perdu, elle épouserait Bazile et Bazile l'adopterait. Mais quand il apprend que ce fils est Figaro, il s'enfuit !
Scène 11:
Tout le monde est content. Figaro aura sa femme, le comte pense avoir sa maitresse...
Scène 12:
Le comte revient en courant et fait déplacer le feu d'artifice qui était prévu sous le grand marronnier. (là où il avait son RDV avec la fausse Suzanne)
Scène 13:
Marceline parle seul à seul quelques instants avec Figaro pour lui dire que c'est la jalousie qui l'avait poussée à agir ainsi, car elle n'avait pas confiance au début en Suzanne... Figaro affirme que même si Suzanne le trompait il lui pardonnerait, la jalousie n'a pas d'emprise sur lui.
Scène 14:
Fanchette s'approche, Figaro croyait qu'elle écoutait, mais en fait elle cherchait Suzanne pour lui remettre la comission que lui avait confiée le comte (c'est à dire, l'épingle de Suzanne, Gage du rendez-vous sous les Marronniers) Figaro comprend tout en voyant l'épingle et dit à Fanchette de faire ce que le comte lui a dit sans rien dire à personne.
Scène 15:
Figaro parle avec Marceline et est très énervé contre Suzanne, ne veut plus se marier avec elle, etc... Sa mère lui rappelle ce qu'il a dit à l'instant sur la jalousie, puis elle lui dit de regarder ce que va faire Suzanne au lieu de juger hativement. Figaro se range à cette idée et s'en va "enquêter"...
Scène 16:
Marceline part elle pour prévenir Suzanne, au cas où.

Acte V:
Scène1:
Fanchette discute seule et s'enfuit quand Figaro arrive.
Scène 2:
Figaro a amené plein de gens et leur dit de venir sous les marronniers quand il les appelera.
Bazile qui croit qu'il y a rendez-vous entre le Comte et Suzanne rit intérieurement!
Scène 3:
Figaro seul retrace sa vie en deséspèrant... Il est triste et Suzanne lui donne bien du tourment. Il entend des bruits, ils se cachent alors !
Scène 4:
Marceline, Suzanne (déguisée en la Comtesse) et la Comtesse (déguisée en Suzanne) se retrouvent et disent que Figaro est là... Marceline dit qu'elle va dans le pavillon.
Scène 5:
Suzanne et la Comtesse montent la scène en parlant à voix haute, La Comtesse aurait froid, elle va donc dans le pavillon (mais c'est Suzanne qui y va.)
Scène 6:
Chérubin arrive, il veut que la Comtesse-Suzanne (il croit que c'est Suzanne) parte avec le comte pour que lui parte avec la Comtesse. Il veut l'embrasser mais le comte arivant, il embrasse le comte. Affolé il s'enfuit.
Scène 7:
Le comte dit qu'il aime la Comtesse mais qu'elle l'aime trop, qu'il n'y a pas le piquant que Suzanne lui donnera, dans leur amour.
Figaro sort de sa cachette et parle en colère, le Comte et La comtesse-Suzanne s'enfuit.
Scène 8:
Figaro entre dans le pavillon (où était cachée la Suzanne (déguisée en comtesse) on le rappelle) Il voit Suzanne (déguisée en comtesse) et lui parle en lui demandant où est le comte, Suzanne (déguisée en comtesse) camoufle sa voix mais oublie une fois de le faire, Figaro l'a reconnait et fait semblant de faire la cour à la Comtesse, Suzanne (déguisée en comtesse) s'énerve et frappe Figaro qui rit et lui explique tout ! A son tour Suzanne rit et lui explique toute l'affaire.
Scène 9:
Le Comte arrive, il cherche Suzanne (la comtesse donc). Figaro et Suzanne(déguisée en comtesse) lui font une dernière blague. Figaro fait la cour à la comtesse en se faisant passer pour un serviteur. le Comte enrage !
Scène 10:
Le Comte attrape Figaro et le reconnait.
Scène 11:
Pédrille arrive et annonce au comte en criant (pour appeler du monde en même temps, mais comique, car le comte ne pensait pas qu'il allait crier ce que Pédrille voulait lui dire !) que le page n'est pas à la caserne où il devrait être.
Scène 12:
Tous les serviteurs du comte arrivent. le comte les prend à témoin et fait parler Figaro qui dit que la personne avec qui il était préfère Figaro au comte. Le comte entre dans la pièce où devrait être la comtesse (mais où est Suzanne déguisée en Comtesse)
Scène 13:
Le comte n'étant pas sur la scène, Figaro dit au serviteur que personne n'a volé de femmes aujourd'hui.
Scène 14:
Le Comte fait sortir Chérubin ! Tout le monde est étonné !!
Scène 15:
Le comte re-rentre pour chercher la Comtesse.
Scène 16:
Sort alors Fanchette...
Le Comte est hors de lui ! Bartholo le voit et entre dans la pièce pour chercher la comtesse à sa place pour éviter que cela tourne mal.
Scène 17:
Sort alors Marceline...
Scène 18:
Puis sort Suzanne (déguisée en comtesse, le visage caché par son éventail.) qui implore pardon au comte à genou, de même que Figaro et Marceline.
Scène 19:
Sort alors La comtesse (déguisée en Suzanne) qui fait de même...
Le Comte les reconnait et tout s'arrange. Suzanne et Figaro ont une troisième dot (que le Comte avait donné à la Comtesse (déguisée en Suzanne) quand il lui faisait la cour) et la fête du mariage continue, tout le monde danse !


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Résumé : L'Avare

L'Avare de Molière, est une comédie datant de 1668.
Le résumé ci-dessous retrace scène par scène cette ½uvre de la littérature française. Mais vous pouvez bien sûr lire le texte en entier : texte intégral de l'Avare.
Une petite lecture de la biographie de Molière peut être utile ;-)

Acte I
Scène 1
Valère et Elise s'aiment. On apprend alors les craintes d'Elise mais celles-ci disparaissent vite. On apprend que Valère s'est engagé comme valet chez le père d'Elise pour obtenir ses grâces.
Scène 2
Cléante, le frère d'Elise, apprend à Elise qu'il aime quelqu'un, qu'il aime Mariane dont il vante les mérites ! Il voudrait l'aider (grâce à son argent, car elle est pauvre) mais on apprend que la mère des deux jeunes gens est morte et que leur père est très avare. Les rêves de Cléante d'aider son aimée sont donc impossibles.
Elise annonce à demi-mot qu'elle aime, elle aussi...
Scène 3
La Flêche, valet de Cléante, est chassé par Harpagon (l'avare et père de Cléante et Elise) parce qu'il attendait son maître, s'ensuit dispute et fouille...
Scène 4
Harpagon dit à Cléante et Elise qu'il veut épouser Mariane, que Cléante va épouser une veuve, et Elise le Seigneur Anselme. Les deux enfants sont épouvantés mais feignent (bien difficilement) d'être ravis !
Scène 5
Valère tente de dissuader Harpagon de tous ces mariages, sans aller cependant contre lui. Harpagon lui fait maintenant entièrement confiance.
Image

Acte II
Scène 1
La Flêche apprend à Cléante que son emprunt est avec un gros taux et qu'en plus il n'aura que 12 mille livres et le reste est en objets, en babioles... Il enrage !
Scène 2
Le prêteur était en fait Harpagon. Le père et le fils se découvrent, s'insurgent et se disputent...
Scène 3
Courte scène entre Frosine et Harpagon.
Scène 4
La Flêche voit Frosine et lui dit que jamais elle ne pourra soutirer de l'argent à Harpagon, il est trop avare.
Scène 5
Frosine ment à Harpagon en lui disant plein de bien, et aussi que Mariane aime les vieux (et non les jeunes) Harpagon est déçu qu'elle n'apporte pas de dot... Frosine essaie de soutirer de l'argent à Harpagon (en disant qu'elle est en procès) mais elle n'y arrive pas...

Acte III
Scène 1
Harpagon donne ses ordres pour le repas. Particulièrement au cuisinier, Maître Jacques, qui ne fait que discuter de vouloir faire du manger avec de l'argent puis parce qu'il dit qu' Harpagon est avare...
Valère approuve...
Scène 2
Maître Jacques et Valère se disputent, Valère donne des coups de batons à Maître Jacques. Maître Jacques dit qu'il se vengera...
Scène 3
Frosine demande à Maître Jacques si Harpagon est présent... Il approuve...
Scène 4
Frosine encourage Mariane à épouser Harpagon disant qu'il mourra bientôt et qu'il est riche...
Scène 5
Harpagon arrive, salue Mariane (qui le voit pour la première fois). Elle est "sous le choc". En effet Harpagon est vieux et plus très en forme...
Scène 6
Elise arrive... Salue Mariane...
Scène 7
Arrive Cléante, il salut Mariane avec beaucoup de galanterie... Trop... Il fait croire qu'il se met à la place de son père pour la complimenter. Son père enrage, Mariane répond aimablement. Cléante a prévu une collation et il va aller jusqu'à offrir à Mariane le diamant qui était aux doigts de son père. (toujours par l'amour que le père a pour Mariane...) Harpagon enrage !
Scène 8
Quelqu'un veut parler à Harpagon. Celui-ci refuse. On dit qu'il apporte de l'argent, il y va...
Scène 9
En fait les chevaux sont déferrés, ils ne peuvent donc aller à la foire... (comme ils l'avaient prévu auparavant). Cléante va emmener Mariane dans le jardin où il fait porter la collation...

Acte IV
Scène 1
Les jeunes gens ne savent que faire... Frosine dit qu'elle va les aider.
Scène 2
Les chevaux sont prêt, Harpagon arrive, ils vont rentrer dans le carrosse, quand Harpagon dit à Cléante de rester ici...
Scène 3
Harpagon demande à Cléante comment il trouve Mariane. Celui ci répond qu'il ne la trouve pas si extraordinaire... Alors Harpagon lui ment en disant que c'est dommage car en y réfléchissant, il voulait la lui donner en mariage. Alors Cléante avoue ! Harpagon, triomphant, le tient !!! Il cherchait à piéger son fils ! S'ensuit dispute et éclat de voix, Cléante dit qu'il ne renoncera pas à Mariane, son père veut le battre à coup de bâton...
Scène 4
Maître Jacques veut apaiser le tout! Il les prend chacun à part et raconte à chacun ce qui les arrange mais qui n'est pas vrai et cela va dans le sens contraire... C'est une fausse réconciliation...
Scène 5
Harpagon et Cléante, croyant avoir trouvé un accord se demandent pardon de leur attitude, mais très vite la supercherie est démasquée et leur querelle reprend de plus belle!
Scène 6
La Flêche attrape Cléante et lui dit qu'il a déterré le trésor de son père.
Scène 7
Harpagon vient de remarquer cette disparition et crie, seul, fou de rage et de désespoir, il perd complètement la raison ! (scène très connue et à lire absolument !)

Acte V
Scène 1
Harpagon amène un commissaire, il veut emprisonner tout le monde! Le commissaire lui dit de se calmer...
Scène 2
Interrogatoire de Maître Jacques qui, en mentant, accuse Valère!
Scène 3
Harpagon, fou de rage veut faire avouer à Valère! Celui ci croyant que son amour pour Elise est démasqué avoue! S'ensuit quiproquo! Harpagon le croit tout de même coupable de vol!
Scène 4
Entrent les autres jeunes gens... Harpagon est énervé contre sa fille, contre Valère! Il veut que justice soit faite!
Scène 5
Anselme arrive !
Valère se défend et dit qu'il est le fils du célèbre Dom Thomas d'Albury, qu'il n'a donc pu accomplir ce méfait. Anselme ne le croit pas! Mariane reconnait son frère... Ils sont heureux! Le seigneur Anselme reconnait alors ses enfants et révèle sa véritable identité: Dom Thomas d'Albury! Harpagon veut absolument son argent !
Scène 6
Cléante arrive et dit que s'il accepte les mariages son argent lui sera rendu!
Harpagon veut bien mais ne veut pas débourser d'argent pour les mariages! Anselme accepte de tout payer! Harpagon accepte...


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Résumé : Andromaque

Voici un résumé chapitre par chapitre de la tragédie Andromaque de Jean racine. Elle a été écrit en 1667, et, petit détails amusant, elle comporte 1648 alexandrins.
Ce résumé n'a pas pour but d'être complet, ni très littéraire, mais permet de se rappeler de toutes les parties importantes de la pièce. Bonne lecture !

Acte I :
Scène 1 :
On voit Oreste se confier à Pylade. On apprend alors qu'Hermione aime Pyrrhus, que ce dernier aime (et hait) la veuve d'Hector : Andromaque. On sait aussi que Pyrrhus élève le fils d'Hector.
Mais Oreste aime Hermione ! Il avait quitté la Grèce car Hermione l'avait rejeté, mais il est maintenant de retour !
Scène 2 :
Oreste essaie de dissuader Pyrrhus d'élever le fils d'Hector. Pyrrhus l'envoie vers Hermione.
Scène 3 :
On apprend qu'en fait Pyrrhus n'aime pas Hermione !
Scène 4 :
Malgré tout, Pyrrhus essaie de gagner le c½ur d'Andromaque qui est en deuil de Troie et d'Hector et qui craint pour son fils. Pyrrhus est prêt à renier la Grèce pour elle, mais si elle refuse de l'aimer, il livrera son fils aux Grecs.

Acte II
Scène 1 :
Hermione se confit à Cléone, sa suivante. On comprend qu'elle aime un peu Oreste, mais qu'elle brûle d'amour pour Pyrrhus.
Scène 2 :
Oreste convainc Hermione de son amour, mais il veut surtout le bien de la Grèce qui est en danger aux mains de Pyrrhus.
Scène 3 :
Oreste désire qu'Hermione soit à lui.
Scène 4 :
Pyrrhus annonce à Oreste qu'il a changé d'avis et qu'il va épouser Hermione.
Scène 5 :
Pyrrhus se confit à Phoenix et suit son conseil de ne pas aller narguer Andromaque, mais d'aller plutôt parler à Hermione.

Acte III
Scène 1 :
Oreste confit à Pylade qu'il va enlever Hermione ! Pylade, même s'il n'est pas d'accord, décide de l'aider.
Scène 2 :
Lorsque Hermione apprend à Oreste qu'elle va épouser Pyrrhus, celui-ci reste impassible et ne lui laisse pas voir ce qu'il prépare.
Scène 3 :
Hermione confit à Cléone qu'elle est étonnée de la réaction calme d'Oreste mais qu'elle est très heureuse que Pyrrhus accepte enfin de l'épouser.
Scène 4 :
Andromaque demande à Hermione d'agir sur Pyrrhus pour qu'il laisse vivre son fils...
Elle refuse plus ou moins.
Scène 5 :
Andromaque est énervée, sa suivante lui conseille de charmer Pyrrhus.
Scène 6 :
Andromaque supplie Pyrrhus pour son fils, celui-ci reste de marbre... pour l'instant.
Scène 7 :
Pyrrhus dit à Andromaque : soit tu deviens ma femme, soit ton fils meure !
Scène 8 :
Céphise encourage Andromaque a accepter l'amour de Pyrrhus pour sauver son fils et ainsi sauver Troie!

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Acte IV
Scène 1 :
Andromaque cède, mais elle décide de se tuer par la suite pour ne pas vivre le destin qu'elle accepte à regret.
Scène 2 :
Hermione désire voir Oreste malgré les craintes exprimées par Cléone.
Scène 3 :
Hermione pousse Oreste à tuer Pyrrhus. Ce dernier accepte, après un long moment d'hésitation...
Scène 4 :
Hermione voudrait revenir sur sa décision, elle ne veut plus que Pyrrhus meure. A la fin de la scène : Pyrrhus arrive !
Scène 5 :
Pyrrhus annonce à Hermione ce qu'il va faire et en est plus ou moins désolé. Hermione lui annonce qu'elle se vengera !
Scène 6 :
Phoenix prévient Pyrrhus qu'il devrait faire plus attention à Hermione.

Acte V
Scène 1 :
Hermione, seule, tremble de peur, elle ne sait si elle doit aimer ou haïr Pyrrhus. En tout cas, elle regrette d'avoir demandé à Oreste de le tuer.
Scène 2 :
Cléone annonce à Hermione que Pyrrhus est tout joyeux et qu'il ne se soucie pas d'elle.
Scène 3 :
Oreste vient chercher Hermione, il vient lui annoncer que Pyrrhus est mort sous ses coups.
Hermione pique une crise et le renie, lui impute la faute et le haït!
Scène 4 :
Oreste enrage, seul, contre Hermione !
Scène 5 :
Pylade annonce à Oreste qu'Hermione s'est tuée !
Oreste devient fou, il veut se tuer, lui et les autres...
Pylade veut le sauver malgré lui. Mais cela, c'est une autre histoire...

Résumé : On ne badine pas avec l'amour

Voici un résumé scène par scène de la pièce de théâtre On ne badine pas avec l'amour d'Alfred Musset publiée en 1834.

Acte I
Scène 1 :
Le ch½ur présente Maître Blazius et Dame Pluche qui présente respectivement Perdican et Camille. (qui sont cousins)
Scène 2 :
Le baron présente Maître Blazius à Maître Bridaîne. Ce dernier trouve qu'il sent l'alcool.
Puis le baron présente Dame Pluche à Maître Bridaîne.
Enfin il lui apprend qu'il veut marier son fils Perdican à sa nièce Camille pour les avoir prêt de lui. Ces derniers se disputent un peu et s'intéressent à autres choses.
Scène 3 :
Le ch½ur nous apprend que le baron et les maîtres vont se disputer. Camille refuse à Perdican une balade et Dame Pluche l'approuve, le baron courroucé insulte Dame Pluche.
Scène 4 :
Perdican retrouve le choeur et Rosette, s½ur de Camille, qu'il n'avait pas vu depuis longtemps.
Scène 5 :
Maître Blazius dit au baron que Maître Bridaîne sent le vin, alors que lui-même sent le vin. le baron fait mine de ne rien savoir et de ne rien voir...
Maître Bridaîne arrive et dit que Perdican s'amuse avec une paysanne... A cette nouvelle, le baron devient comme fou.

Acte II
Scène 1 :
Maître Blazius pousse Perdican à se soucier de Camille, mais Camille ne veut pas se marier (elle est religieuse) et elle repart le lendemain. Perdican fait semblant d'être triste et part.
Scène 2 :
Maître Bridaîne est dépité de voir Maître Blazius à la meilleure place (alors qu'il occupait avant son arrivé) : il s'en va !
Scène 3 :
Perdican est réellement triste et Rosette le découvre.
Scène 4 :
Maître Blazius apprend au baron que Camille tapait Pluche pour qu'elle aille donner une "lettre d'amour" à ce que eux pensent être un "gardeur de dindons".
Scène 5 :
Camille rencontre finalement Perdican à la fontaine, comme le lui demandé son papier.
Elle lui demande si elle fait bien d'aller en couvent, elle dit qu'elle y va car elle ne veut pas souffrir les douleurs d'un amour fini...
Il discute, mais finalement, pas de réponse.

Acte III
Scène 1 :
Le baron congédie Maître Blaizus qui lui a volé une bouteille et a accusé Camille de correspondance secrète. Perdican s'interroge seul sur son amour pour Camille.
Scène 2 :
Maître Blazius chassé supplie Maître Bridaîne de l'aider, il refuse, trop content de retrouver sa chaise.
Maître Blazius essai d'intercepter une lettre de Camille, mais Perdican arrive, il lui prend la letre, la lit et en est tout attristé.
Il va faire croire à Camille qu'il aime une autre en faisant la cours à Rosette devant Camille (qu'il aura préalablement attiré par un mot).
Scène 3 :
Le paysan donne la lettre à Camille.
Elle arrive au lieu de rendez-vous et Perdican fait sa cours à Rosette.
Scène 4 :
Dame Pluche est prête au départ. Camille lui annonce qu'elle ne partira pas aujourd'hui.
Scène 5 :
Maître Bridaîne raconte au baron ce que Perdican a fait.
Scène 6 :
Camille cache Rosette derrière le rideau et fait avouer à Perdican qu'en fait il l'aime et qu'il n'a que faire de Rosette. Rosette s'évanouit.
Scène 7 :
Perdican semble décidé à épouser Rosette puisqu'il le lui a promis. A ces mots, Camille défaille...
Scène 8 :
Enfin, Perdican et Camille s'annoncent leur amour ! Malheureusement Rosette les épiait en cachette et en entendant cela, elle se suicide.
Tout le monde est terriblement bouleversé. Camille part dans son couvent pour ne plus jamais revenir. Perdican est hanté par ce qui vient de se produire par sa faute.
Le rideau se ferme sur ces terribles événements.


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Romain Gary : La Promesse de l'Aube

Quand Romain Gary était jeune, il promit à sa mère qu'il deviendrait célèbre, qu'il vivrait en France et serait ambassadeur. Bref, qu'il réussirait sa vie.

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Romain gary évoque ses souvenirs : En hommage à sa mère qui l'a aidé à devenir célèbre, qui l'a soutenu pour qu'il ait un avenir formidable: un émigré Russe-Polonais devient ambassadeur!

Situation familiale et sociale (enfant) : Pauvre, sans père, Romain vit en Russie jusqu'à l'âge de 3 ans avec sa mère, ils vont déménager en Pologne. Il est adulé par sa mère et ils changent souvent de domicile.

Poussé par sa mère : L'enfant s'initie au cours de violon, mais il est renvoyé car il n'a pas l'oreille musicale. Sa mère lui dit qu'il sera un grand danseur, mais là encore, c'est l'échec. A l'école son professeur de dessin s'aperçoit du talent de Romain pour la peinture, mais sa mère ayant trop peur de l'avenir tortueux des peintres "maudits" va essayer de l'en empêcher en allant même jusqu'à cacher ses crayons de couleurs. Il essaya encore d'être chanteur, toujours avec la même envi d'être bon pour sa mère, mais sa voie n'est pas du tout mélodieuse, malgré les dire de sa mère comme quoi il serait ténor.

Métiers de la mère : Elle était comédienne, actrice, mais a arrêté sa carrière. Ensuite, elle devint vendeuse de bijoux à domicile, dirigeante d'un magasin de faux vêtements de mode, puis gérante d'un hôtel-restaurant. Elle fait preuve de détermination, de courage et de volonté.

Évènement qui leur fit manquer Varsovie : M. Zaremba était un homme d'une cinquantaine d'année qui était tombé amoureux de la mère de Romain Gary. Il vivait dans les même immeuble qu'eux et leur rendait très souvent visite. Mais suite à divers tentatives, faisant notamment intervenir Romain, la mère refuse cette amour de M. Zaremba et celui ci s'en va.

La vie de Romain loin de sa mère : Romain Gary gagne une forte somme d'argent (1000 Francs) à l'occasion de l'écriture d'une nouvelle dans un journal qui accepte de le publier.
Romain Gary n'est pas reçu officier car il n'est pas naturalisé depuis 10 ans et que "sa côte d'amour" (une note indépendante de tout et sans aucun critère de la part des examinateurs) n'était pas assez élevé, certainement parce que: avant il était russe, donc étrangeer. Il obtient en quelques sortes une vengeance plus tard lorsque qu'il est promu au grade de capitaine et est décoré (notamment par la reine d'Angleterre) Il montre ainsi sa force et sa volonté, sa détermination transmise par sa mère.

Lieux de vie : Il arrive très tôt en Pologne, il s'installe à Wilno puis déménage à Varsovie, capitale de la Pologne. Il y restera jusqu'à l'âge de 14 ans, puis il partira à Nice, pour faire ses études secondaires et enfin, il ira à Paris pour faire des études de droits. Pendant la guerre il patrouille à Mérignac, près de Bordeaux et rejoint ensuite l'Afrique du Nord, puis le Royaume-Unis. Il vit à Los Angels près du rocher de Big lorsqu'il écrit son autobiographie.

A la fin du récit : Sa mère meurt peu de temps avant la mobilisation de 1940, mais elle avait écrit 250 lettres qu'elle avait donné à une amie, afin qu'elle les renvoie régulièrement de Suisse à Romain, pendant la guerre. Ces lettres ont ainsi pu soutenir Romain Gary et l'ont poussés toujours plus haut car il croyait avoir l'appui d'une mère vivante...

Mes critiques : je trouve que ce livre est une très belle preuve d'amour mais qu'il est assez ennuyeux à cause de ses longues descriptions. De plus il nous raconte la vie de Romain Gary qui n'est pas si extraordinaire que ça, mis à part sa mère étouffante d'amour, d'ailleurs je me demande bien comment il a fait pour la supporter.

Résumé : Romain gary raconte son enfance et sa jeunesse depuis ses premières années passées à Wilno en Pologne après avoir fui la Russie avec sa mère. (une ancienne actrice juive) Elle l'élève seule, il ne voit qu'une seule fois son père, l'acteur Mosjoukine. Leurs difficultés les amènent à s'installer à Nice. Le rêve de sa mère est que Romain devienne ambassadeur, ou écrivain, elle s'épuise à gagner de l'argent, sacrifiant sa vie personnelle et sa santé à son fils qui ne manque de rien et qui doit seulement étudier et écrire afin de devenir le héros des rêves de sa mère. Il devient Officier-élève à l'école de l'air de Salon-De-Provence, mais sa promotion en tant qu'officier est refusée car il est naturalisé de trop fraiche date français... Il doit alors inventer un mensonge pour éviter une trop douloureuse déception à sa mère.
Lorsque la guerre éclate, il part comme simple caporal, la laissant très souffrante. Mais pendant toutes les années de guerre il reçoit des lettres d'elle qui l'encourageaient... Ayant rejoint l'aviation de la France Française Libre, il combat en Angleterre, en Éthiopie, en Syrie, en Afrique et termine la guerre avec le grade de Capitaine, il est fait Compagnon de la Libération et se voit proposer d'entrer dans la diplomatie pour "services exceptionnels", il voit aussi son livre "éducation Européenne" publié en Angleterre! Revenant à Nice à la fin de la guerre, attendant avec impatience le moment où il accomplirait sa promesse devant sa mère, il découvre qu'elle est morte peu après 1940, elle avait chargé une amie de lui transmettre au fur et à mesure des dizaines de lettres écrites avant de mourir.
Le 2 décembre 1980, Romain Gary entre dans le chambre de son appartement de la rue du Bac à Paris, s'étend sur son lit et se tire une balle dans la tête. Quelques heures auparavant il a rédigé une lettre pour expliquer son geste, 3 bref paragraphes se terminent par ces mots : Je me suis enfin exprimé entièrement.

Voir aussi : résumé chapitre par chapitre de la promesse de l'aube
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Un garçon, un dragon, une épopée : Eragon

Je vous rassure tout de suite, loin de moi l'idée de faire une critique de ce livre! Ce n'est pas mon but, pas mon rôle (et puis ça me soulerait qu'un boulet écrive des bêtises sur mon bouquin, si j'en avais écrit un!) bref, que vais-je faire alors? Vous présenter le livre Eragon et vous dire qu'à moi il m'a plû!

Vous connaissez certainement le monde créé par Tolkien (si vous ne connaissez pas, je vous encourage fortement à le lire, c'est une pure merveille!) et bien imaginez que vous rencontriez un monde qui ressemble fortement à la Terre du Milieu, certes sans les Valars et surtout sans Tolkien, mais tout de même! Dès les premières pages vous tomberez sur la carte du monde dans lequel vit Eragon le Dragonnier et elle vous semblera étrangement familière... Bref, vous vivez dans un monde rempli de magie, de royaumes attaqués, de combats, de dragons, d'elfes, de nains et d'Urgals... Un monde dans lequel il faudra faire des choix pour être libre de suivre ce que l'on pense et non ce que les autres veulent! Un monde où un souverain règne et attaque ses propres sujets! Un souverain qui a créé un empire puissant et dont il tient les rênes d'une main de maître! Dans ce monde dont vous ne connaissez rien, certains encore veulent résister, certains encore veulent anéantir l'empire, d'autres veulent au contraire le garder mais en chasser tout ce qui est mauvais! Mais tous rêvent de retrouver le royaume d'autrefois, dirigé par ceux qui prônent la paix! Mais le roi actuel faisait parti de ces êtres sages, avant qu'ils ne sombrent dans la folie, alors comment les ennemis de l'empire, le royaume actuel, verront-ils le nouveau Dragonnier qui va apparaître? L'accepteront-ils? Comment l'empire réagira-t-il? Et comment ce dragonnier va-t-il vivre toute la pression qui pèse sur ses épaules!

Certes vous ne retrouverez pas le génie de Tolkien dans ces pages, mais pour un auteur d'environ 17 ans on peut applaudir et surtout dévorer page après page ce monde féérique!
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Résumé : La Guerre de Troie n'aura pas lieu de Jean Giraudoux

Suite à l'enlèvement d'Hélène de Sparte par Pâris, Troie redoute la guerre.
Hector, le plus grand guerrier troyen revient de sa dernière bataille le c½ur las... Il aspire à la paix, d'autant plus qu'Andromaque, sa femme va avoir un enfant.
Hector va essayer, appuyé par toutes les femmes de Troie, dont Hécube, la femme du roi, d'empêcher la guerre. D'un autre côté, les hommes de Troie refusent de rendre Hélène aux grecs, et clament, par l'intermédiaire du roi Priam, que la guerre est le seul moyen de résoudre cette querelle.
Tout au long de cette ½uvre, les deux camps pour et contre la paix s'affronteront...
A plusieurs moments, des solutions pacifiques pourraient être trouvées, mais à chaque fois, la faiblesse humaine empêchera le processus de paix d'aboutir. Le destin mènera ces personnages au dénouement final.
La guerre de Troie aura-t-elle lieu?
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Souscription nationale de 40 francs or de 1916

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Image représentant un bon de souscription nationale de 40 francs or datant de 1916.
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Les avantages et les risques des OGM

I. Qu'est ce qu'un OGM ?

Les OGM (Organismes Génétiquement Modifiés)(noter au tableau) sont des micro-organismes, des plantes, ou des animaux auxquels on a modifié le génôme, c'est à dire l'ADN. Cette modification, appelée transgénèse(noter au tableau) consiste a ajouter à l'OGM un gène d'un autre micro-organisme qui lui donnera de nouvelles propriétés.

Exemples:
On a inséré un gène humain dans une pomme de terre pour qu'elle ait une meilleure résistance aux métaux lourds. On y a aussi inséré un gène de poulet pour que cette pomme de terre résiste mieux aux maladies.

Un autre exemple:
On a modifié le génôme d'une tomate en y ajoutant un gêne de poisson pour qu'elle soit plus résistante au gel.

II. Les Avantages Agricoles des OGM

1. Protection des cultures
La transformation génétique des plantes vise à améliorer les conditions de cultures en développant des mécanismes de tolérances ou de résistances ayant pour effet d'augmenter la production. Il y a plusieurs applications :
La Tolérance des plantes aux herbicides.
L'insertion d'un gène de tolérance à un herbicide (ou désherbant) dans un poireau permet un traitement vis à vis des mauvaises herbes. Ce gène assure une protection du poireau contre l'herbicide. De nombreuses espèces végétales, comme le colza, la betterave, le soja, le blé et le tournesol ont déjà bénéficié de cette technique.

Une autre application des OGM pour la protection des cultures est la Résistance aux conditions climatiques extrêmes.
Une grande partie de la surface de la planète est impropre à l'agriculture du fait de conditions défavorables (froid, sécheresse"#8230;etc). Les biotechnologies(noter au tableau) pourront apporter une réponse aux pays en voie de développement en créant de nouvelles espèces adaptées à ces conditions.

Troisième avantage: la Résistance aux insectes.
Les pertes occasionnées par les insectes représentent une part non négligeable des récoltes. Les insecticides employés jusqu'à maintenant présentent des inconvénients : atteintes importante de ces produits.

La synthèse de protéines toxiques pour ces insectes par modification génétique de la plante constitue donc une voie majeure de progrès.à l'environnement et apparition de formes résistantes d'insectes, ce qui cause une utilisation de plus en plus.

Et enfin la Résistance aux maladies.
Sur le même principe, on a modifié le génôme de certaines plantes pour obtenir des résistances aux maladies comme pour la pomme de terre, la tomate ou la betterave.

2. Amélioration des conditions d'élevage
L'utilisation des OGM permet La lutte contre les maladies animales.

La modification génétique des aliments destinés à l'élevage peut être un moyen de lutter contre les maladies animales. Cette alimentation pourrait produire directement des anticorps ou des vaccins "recombinants".

L'utilisation des OGM dans l'élevage permet aussi L'amélioration de la nutrition animale.

L'utilisation de la génétique pourrait permettre d'améliorer la qualité nutritionnelle des plantes utilisées en alimentation animale, en augmentant la teneur en certains acides aminés.

3. Les OGM en Industrie Agro-Alimentaire
Les OGM permet L'amélioration de la qualité des aliments.

L'introduction de nouveaux gènes peut conduire à améliorer la qualité d'un aliment : meilleure texture, meilleure conservation, etc...

Diverses applications peuvent être abordées :
- Modification de la teneur en nutriments :
La génétique permet par exemple de modifier la composition des huiles en vue de diminuer le risque d'accident cardio-vasculaire.
- Réduction des allergènes :
Dans le cas du riz, il est possible d'empêcher l'action de la protéine responsable des allergies alimentaires.
- Meilleure conservation des produits :
Les recherches concernant la conservation des aliments en sont actuellement au stade le plus avancé dans le domaine des OGM. Citons par exemple une tomate qui conserve une texture ferme pendant une durée plus longue que celle des tomates conventionnelles. Ce contrôle de maturation des produits permet ainsi d'améliorer les conditions de transport et de stockage, mais également d'accroître la saveur du produit.

III. Les Avantages et les risques pour l'environnement

1. Les Avantages
Les progrès de l'agriculture moderne ne se sont pas fait sans dommages pour l'environnement. En effet, les quantités d'engrais, d'herbicides et d'insecticides utilisées ont été multipliées par quatre entre 1970 et 1990.

Les biotechnologies modernes peuvent être une réponse à ce problème, en particulier par l'utilisation de la transgénèse pour développer des résistances aux insectes ou des tolérances aux herbicides, tout en augmentant la productivité.

Les avantages environnementaux que l'on peut attendre des plantes résistantes aux insectes et tolérantes aux herbicides, ainsi que des futures cultures qui résisteront à la sécheresse et aux autres stress climatiques sont en effet les suivants :
- La diminution des traitements insecticides et herbicides.
- L'économie d'utilisation de l'eau pour l'irrigation.

2. Les risques
Les principaux risques de l'utilisation des OGM pour l'environnement sont :
Premièrement , la contamination entre variétés.
Dans l'espèce végétale, la reproduction s'effectue par croisements sexuels. C'est le pollen qui est le vecteur privilégié de cette dissémination, il est transporté par le vent ou les insectes comme les abeilles. Cette transmission peut se faire entre plantes de la même espèce ou en direction d'espèces sauvages (dites mauvaises herbes). Cette transmission peut entraîner l'apparition de mauvaises herbes résistantes aux herbicides ou aux insectes par exemple.

Deuxièmement, L'Apparition d'insectes résistants aux plantes transgéniques
Le principal insecte ravageur du maïs en France est lapyrale. A l'heure actuelle la protection des cultures de maïs est assurée paru n traitement chimique mais la transgénèse a permis de créer de nouvelles variétés de maïs qui ont été transformées par des firmes privées pour produire dans leurs tissus la toxine (Bt) active contre la pyrale du maïs. On a déjà remarqué l'apparition d'insectes résistants à cette toxine dans certains pays (Malaisie, Japon, Hawaii).

L'utilisation de ce maïs transgénique pourrait créer une nouvelle génération de pyrales résistantes à la toxine Bt.

Troisiemement, l'éventuel impact sur les insectes utiles comme l'abeille
Il est important de s'assurer que les plantes génétiquement modifiées (par insertion de gènes de résistance aux insectes ravageurs) ne soient pas toxiques vis à vis d'autres insectes non ciblés.

Les insectes non ciblés sont ceux qui ne sont pas visés par la modification génétique qu'a subi la plante, c'est à dire ceux qui peuvent même être bénéfiques pour l'environnement, d'où leur nom d'insectes "utiles". Ces insectes pouvant être les abeilles, des vers de terre ou des coccinelles par exemple.

IV. Les principaux risques pour le consommateur

De nombreuses recherches tentent de recenser les risques potentiels. Mais cette recherche est limitée et ne peut suffir à rassurer le consommateur.

La consommation d'OGM revêt un caractère dangereux pour 63% des personnes questionnées à ce sujet (sondage AC Nielsen en 1998). Dans ce contexte de peur ou les scientifiques sont affublés du nom d'apprenti sorcier, il est primordial que les recherches s'accélèrent afin d'évaluer les risques. La liste de ces risques n'est donc pas complète car la consommation d'OGM est susceptible d'entraîner, comme toutes difications alimentaires, des risques nouveaux inconnus pour la santé humaine.

Les principaux risques sont :
- Les risques toxicologique:
L'ajout d'un nouveau gène dans un organisme vivant peut provoquer l'action d'un gène inactif à l'état normal. Cette action peut être la production de toxines, ou l'augmentation de la production de toxine produite à l'état de traces naturellement. Cette surproduction de toxines peut être toxique pour l'homme. Mais les effets n'ont jamais été prouvés.
- Le risque allergène.
Ces risques d'allergies alimentaires existent déjà en dehors des OGM. Mais la consommation d'OGM pourrait accentuer ces risques.

C'est à cause de ces risques sur le consommateur et des risques sur l'environnement qu'un mouvement de lutte anti-OGM s'est mis en place dans le monde. On peut citer par exemple José Bové, le leader de la confédération paysanne.

V. Historique

1983 - Première plante transgénique obtenue (tabac au stade expérimental)
1985 - Première plante transgénique résistante à un insecte
1987 - Première plante transgénique tolérante à un herbicide total
1988 - Première obtention d'une céréale transgénique (maïs)
1990 - Première commercialisation d'une plante transgénique (tabac résistant à un virus en Chine)
1994 - Premier légume transgénique commercialisé (une tomate aux USA)
1997 - France : première autorisation de commercialisation d'une plante transgénique
Aujourd'hui, 40 millions d'hectares de plantes transgéniques sont cultivées dans le monde
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Fiches sur les personnages dans BEL-AMI

Georges Duroy

Ancien hussard du 6ème hussard en Algérie, Georges Duroy est le personnage principal dans Bel-ami. C'est un homme de grande taille, bien fait, aux cheveux frisés blonds châtains, à la moustache retroussée, aux yeux bleus, clairs, troués d'une pupille toute petite. Il séduit toutes les femmes, quelles soient mariées, célibataires, jeunes, vieilles, ...
Né en Normandie dans le Canteleu de parents paysans, voulant faire sa vie, il quitta ses parents pour l'armée, puis l'armée pour Paris... Il trouve là un travail au bureau de chemin de fer du nord (p.21), mais il n'est pas assez payé pour vivre convenablement : 1500 francs par an.

Heureusement, il a eu la chance de trouver sur son chemin Charles Forestier (voir la fiche sur Charles Forestier) un ancien camarade d'Algérie (du même hussard que lui). Ce dernier lui permit d'entrer à La vie française, un journal.
Ayant fait ces effets pendant un repas chez les Forestier, Georges devient chef des chroniqueurs pendant un temps pour une petite série d'articles sur l'Algérie. Il travail ensuite comme chefs des échos de la vie française.

C'est Mme Forestier (voir fiche sur Mme Forestier) qui lui apprend les principes de base du journalisme, elle l'aide à faire son premier article. Car, bien sur, Georges Duroy ne connaît rien du journalisme (M. Walter (directeur de la Vie française) lui refuse même un article dans la première partie.) Il apprend sur le tas, et devient vite une étoile montante du journalisme... Grâce aux femmes qu'il séduit (voir plus bas) il avance dans le journalisme, d'ailleurs, à la mort de Charles Forestier, il prend son poste au Journal et devient rédacteur politique. Et, en même temps "récupère" aussi sa femme. Il change de nom, il prend un nom plus noble, il s'appelle désormais : Monsieur Du Roy de Cantel. (sous les conseils de Mme Forestier, maintenant Mme Du Roy de Cantel) Par taquinerie, (pour sa femme) il commence à mépriser Forestier, et cette "haine" grandit avec le temps pour devenir véritable.
Toujours grâce à ses aventures amoureuses avec des femmes dont il se souci peu (il n'a que faire des sentiments qu'elles ont pour lui, et il est prêt à se séparer d'elle, sans le moindre scrupule...) il gagne de l'argent (Mme Walter, Suzanne...) ou grimpe des échelons dans sa carrière (Mme Forestier).
Mais Bel-ami en veut plus, toujours plus. Voilà pourquoi il décide de se marier avec Suzanne qui est "pleine d'argent". Pour cela, il surprend sa propre femme (Mme Forestier) en flagrant délit d'adultère avec le ministre Laroche-matthieu, (voir fiche sur Laroche Matthieu) et divorce. Puis, difficilement, mais sûrement, se mari avec Suzanne...
A la fin du livre, il y a une prolepse de ce qui se passera ensuite, Bel-ami ministre...

C'est grâce aux femmes que Bel-ami grandit dans sa carrière, et grâce à elle qu'il gagne de l'argent.

  • Il a d'abord un liaison avec Rachel (femme de mauvaise vie) qu'il séduit sans le vouloir. Elle ne lui apporte " que " du plaisir.
  • Puis, il y a Mme de Marelle. Sa maîtresse avec qui il se dispute et se réconcilie tout au long de l'histoire. Celle-ci lui apporte beaucoup de plaisir, et de l'argent (A un moment, Bel-ami est complètement fauché, tellement il sort avec Mme de Marelle. Celle-ci lui donne de l'argent, qu'il refuse. Mais elle lui cache dans ses chaussures, son habit, etc...)
  • Toujours comme maîtresse, il a eu Mme Walter (la femme de son directeur) , il lui ment, pour pouvoir lui soutirer des informations, celle ci les lui donne, et s'accroche à lui ! Bel-ami, commence à se lasser d'elle, il l'a rejette avec difficulté (car elle s'accroche !)
  • Mme Forestier, juste après la mort de Charles Forestier, Bel-ami le remplace. Mme Du Roy de Cantel l'aide dans son travail, dans ces réflexions. Et surtout dans l'argent (par exemple, lors de l'héritage qu'elle reçoit du comte De Maudreg, il prend la moitié, alors qu'il n'aurait rien du recevoir !)
  • Et enfin, il y a Suzanne, la fille de son directeur et de son ancienne maîtresse (qui meurt presque en apprenant l'idée du mariage !). Son père étant très riche, Bel-Ami la convoite, et mettra en place tout un plan pour la demander en mariage et en faire sa femme. S'il fait cela en grande partie pour l'argent, il est tout de même dis tout au long du livre que Suzanne était très belle et qu'une réelle relation s'était créée entre eux. (bien qu'on ne puisse connaître la sincérité de Bel-Ami)

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Madelaine Forestier, puis Du Roy de Cantel (puis De Dol)

Blonde, séduisante, intrigante et déterminée, Madeleine Forestier est décrite comme une femme moderne. Car elle apparaît comme une femme plus indépendante que les autres. Sous ces apparences, se cache une femme manipulatrice. Sans en avoir l'air, elle sait choisir puis tirer profit de ses relations : Forestier, son mari lui sert de " gagne-pain ", elle espère faire encore mieux avec Georges Duroy, Vaudrec, son présumé amant, lui léguera sa fortune et par l'intermédiaire de Laroche Mathieu elle accédera au monde de la politique.
Elle se sert donc des hommes pour réussir.

Elle aide Georges Duroy pour son premier article, ce qui va le propulser dans le journal. Celui-ci l'aime au début du livre, et va jusqu'à la détester à la fin. (il voit qu'il n'a pas vu assez large en l'épousant. Suzanne Walter lui aurait rapporté plus. Tout au long du livre, on voit que Bel-ami change d'idée et voit de plus en plus grand. Il est parfois freiner par son passé, mais il avance tout de même en avant, ce qui le mènera ministre...)


Charles Forestier

Ancien hussard du 6ème hussard en Algérie, et ancien compagnon d'arme de Georges Duroy.
Il travaille à la vie française en temps que rédacteur politique. Il y est bien à son aise, bien vue par le directeur M. Walter (voir fiche sur M.Walter), d'ailleurs, son passe temps favori (comme beaucoup à la vie française) est le bilboquet... Il a son bilboquet personnel, et en fait quasiment tous les jours ! Il a fait son chemin...
Mais on voit qu'il n'aurait rien réussi s'il n'avait pas eut sa femme. En effet, c'est elle qui l'aide grandement dans la rédaction de ses articles, Saint potin dit même : " quant à celui-là, il a de la chance d'avoir épousé sa femme ". Et cela confirme que Mme Forestier se sert des hommes pour réussir...
Si tout semble aller bien pour lui, il y a tout de même un problème, et un gros. Il est atteint d'une bronchite qui le fait tousser 6 mois sur 12 (dit-il !). Et cela l'inquiète beaucoup, tout au long du roman, il est inquiet à ce sujet... Il compare ses poumons à du papier mâché. A la fin de sa vie, il ne vit que pour son métier, et essaie de le faire aussi bien que possible, malgré ce qu'on dit de lui. Pour se " refaire ", il part en province avec sa femme, mais elle voit que sa fin est proche, elle appelle donc Bel-ami, qui vient. Et Forestier après avoir essayer de repousser la mort par la parole (dialogue où il raconte qu'il ne veut pas mourir...) meurt dans les bras de sa femme avec Bel-ami à son chevet.
C'est tout de même lui qui amène Bel-ami à faire du journalisme, et donc c'est un personnage important du roman. D'ailleurs, jusqu'à la fin du roman, Georges Du Roy de Cantel n'a pas arrêté de se moquer de lui : " ce cocu de forestier..." ... Au début pour taquiner sa femme, puis parce que les gens le prenaient pour " Forestier 2 ", et il a ainsi eut une véritable haine envers lui...


M. Walter

M.Walter est le directeur de la vie française, c'est un escroc, un homme avide d'argent et de pouvoir... Il recherche les coûts juteux, qui rapportent gros et cela ne le dérange pas de rouler les gens... Il est juif, et très riche.
Bel-ami devint jaloux de lui à cause d'un affaire qui lui fit rapporter, avec le ministre Laroche-Matthieu, plusieurs millions ! Suite à cette affaire, il organise des soirées, achète des hôtels, et même une grande toile du Christ marchand sur l'eau...
Il est fier de son journal, et quand Bel-ami se fait " insulter " par Louis Langremont, il le pousse à sauver l'honneur de la vie française, et donc à faire un duel ! Il reconnaît que Bel-ami a du talent, et il voit en lui un homme pire que lui-même (quand il lui " prend " sa fille par exemple. Il reconnaît qu'il s'est fait rouler et qu'il ne peut que lui donner...) il dit de Georges Duroy : "c'est un homme d'avenir. Il sera député et ministre. "


Mme Walter

C'est la femme du directeur, M. Walter. Elle est catholique. Quand Georges Duroy la séduit, elle ne veut pas se perdre, et prie, demande de l'aide à Dieu, aux hommes pour résister à ce charmeur qui veut la perdre. Elle finit tout de même par lâché prise et s'abandonne totalement à Bel-ami. Celui ci lui soudoie des informations, qu'elle lui donnera. Elle lui permettra même de récolter un peu d'argent dans l'affaire du Maroc. Mais, elle énerve Bel-ami, il l'a trouve trop " gamine ", alors il décide de la rejeter, cela lui brisera le coeur. Et quand sa fille lui annonce qu'elle veut se marier avec son ancien amant, elle refuse de toutes ses forces, même après l'évidence, et " meurt " de chagrin...


Jacques Rival

Jacques Rival est chroniqueur dans la vie française. Il est d'ailleurs l'un des trois meilleurs dans Paris. Il sait trouver les sujets d'actualités ce qui lui permet d'être apprécié de M. Walter. Il est payé environ 30 000 francs par an, pour 2 articles par semaine. (Georges Duroy fait sa connaissance p.24) C'est aussi un fameux duelliste, c'est d'ailleurs lui qui fournit arme et munitions à Bel-ami quand celui-ci doit se battre en duel contre Louis Langremont. (duel qui se finit par un match nul.) Il entraîne Bel-ami avant le combat, le conseil, et l'encourage...


Norbert de varenne

Norbert de Varenne est " un petit homme à longs cheveux, gros, d'aspect malpropre ". (selon la page 24)
C'est un poète, assez bon puisque chacun de ses poèmes, contes, etc... se vendent 100 francs, et certains ne font pas plus de 200 lignes !
Il n'a pas de grande importance dans le livre, mais dans la vie française, c'est un bon chroniqueur.


Saint potin

Saint potin, est " un petit homme très pâle, bouffi, très gras, chauve, avec un crâne luisant, et le nez sur son papier par suite d'une myopie excessive...". (selon la page 68.)
Il travaille comme reporter, son but est de trouver des potins. Il est très doué pour cela (d'où son nom) et il a l'art de resservir toujours les mêmes articles sous des titres différents, en changeant les tournures et l"#8217;ordre des phrases. (en s'abreuvant de temps en temps de nouvelles fraîches chez les concierges de l'hôtel Bristol et du continent)


Le ministre Laroche-Matthieu

Laroche-matthieu est un personnage moindre dans le début du texte jusqu'à ce qu'il devienne ministre des affaires étrangères. Là, il commence à se faire jalouser par Bel-ami, puis détesté par lui. Il a une affaire avec M. Walter sur le Maroc grâce auquel il gagne des millions, ce qui augmente encore plus la jalousie de Georges Duroy...
Il a une relation amoureuse avec Mme Du Roy de Cantel, qui le séduit et peut-être le manipule... En tout cas, il est pris en flagrant délit d'adultère avec elle par Bel-ami, et s'en est fini de sa carrière.


La vie française

Le journal la vie française est un quotidien.
Voici son organisation :
- Patron et rédacteur en chef : M. Walter.
- le rédacteur : personne qui participe à la rédaction du journal. Charles Forestier est rédacteur politique, à sa mort c'est Georges Du Roy de Cantel qui le remplace.
- le chroniqueur : personne qui tient une chronique dans le journal, la chronique peut être littéraire, poétique... Jacques Rival et Norbert de Varenne sont des chroniqueurs.
- le reporter : journaliste qui recueille des informations diffusées par la presse. Comme Saint Potin.
- l'échotier : rédacteur qui rédige les nouvelles qui circulent dans les salons et les lieux publics. Les échos sont la " moelle " du journal, c'est ce qui le fait lire par le " tout public ". Georges Duroy, juste après le premier dîner chez les Forestier est nommé chef des échos.

La vie française prend de plus en plus d'importance au file du livre. Son sujet principale est la politique. Et pendant le livre, l'affaire du Maroc. (M.Walter et Laroche on gagnait beaucoup d'argent grâce à cela. Ici, Maupassant a imaginé une histoire qui se passera plus tard. Il s'est fié à ce qui s'est passé en Tunisie.)
Tous les personnages principaux ont un lien avec la vie française, et participe à son fonctionnement.


Les relations entre la presse, la politique et les finances

La presse parle de politique, et encore plus particulièrement dans Bel-ami. Et la politique parle par la presse. De plus on voit qu'une personne du milieu de la presse (M. Walter) et un politicien (M. Laroche-matthieu) ont des liens, ont des affaires (financières ou non) communes. Et on voit qu'un journaliste peut faire de la politique (Bel-ami, Forestier).
La presse rapporte de l"#8217;argent (M. Walter à beaucoup d'argent, grâce à son journal, Bel-ami, gagne de l'argent grâce à la presse !) et des affaires politiques, peuvent rapporter de l'argent.
Dans ce livre, on voit qu'il y a des relations entre la presse, la politique, et les finances...


Conclusion

Finalement, si on enlevait la vie française de Bel-ami, est ce que Bel-ami pourrait exister ?
Non, en aucun cas, l'histoire est lié à la presse, à la vie française, seul quelques passages n'en parle pas ou n'en font nullement parti. Si on enlevait la vie française de Bel-ami, c'est comme si on enlevait le personnage de Bel-ami. Il ne resterait plus rien. Qu'un personnage qui reste dans son travail de chemin de fer. La vie française est un personnage caché, et on ne se doute pas que c'est un des acteurs principaux du roman, pourtant, l'action du roman à un lien avec la presse, et donc avec la vie française.

Compte-rendu de lecture de : Les Choéphores

Présentation de l'auteur

Eschyle (v. 525-456 av. J.-C.), poète tragique grec considéré comme le créateur de la tragédie.
Né à Éleusis près d'Athènes dans une famille de notables il participe aux batailles de Marathon (490 av. J.-C.) et de oealamine (480 av. J.-C.), où l'armée grecque est victorieuse. Très marqué par cette période de sa vie, Eschyle donne d'ailleurs une large place à la guerre dans son oeuvre. Il connaît un grand succès de son vivant en remportant treize fois le concours dramatique annuel d'Athènes (la première fois en 484 av. J.-C.). En 468 av. J.-C., il est détrôné pour la première fois par oeophocle.
Sept tragédies d'Eschyle seulement nous sont parvenues : les oeuppliantes (v. 490 av. J.-C.), les Perses, les Sept contre Thèbes (467 av. J.-C.), la trilogie de l'Orestie (Agamemnon, les Choéphores, les Euménides) (représentées en 458 av. J.-C.) et Prométhée enchaîné (après 467 av. J.-C.). Il aurait en réalité écrit entre 80 et 90 tragédies. Nous connaissons le titre de 79 d'entre elles.

Présentation de l'oeuvre

Comme toutes les pièces d'Eschyle, Les choéphores est une tragédie qui est le deuxième épisode de la tragédie qui est le deuxième épisode de la trilogie de L'Orestie s'inspirant de la mythologie grecque.
Les Choéphores raconte l'histoire de Oreste quittant l'exile pour venir venger la mort de son père Agamemnon qui revenant victorieux de la guerre de Troie se fit assassiner par sa femme Clytemnestre et son amant Egisthe.
Découvrant que pour venger son père, il devrait tuer sa mère alors que le matricide* lui fait horreur (*matricide = meurtre de sa mère), il décide de consulter L'oracle de Delphes pour prendre sa décision. Doit-il tuer sa mère et Egisthe son amant ?

Bilan personnal de lecture

Appréciations
Les Choéphores est une pièce assez courte facile, à lire et plaisante, elle a de l'intérêt compte tenu du fait que c'est une pièce datant de l'antiquité et qu'il en existe peu et surtout de Eschyle, ce dernier est d'ailleurs considéré comme le créateur de la tragédie ce qui augmente encore l'intérêt de cette oeuvre.

Commentaires
Les personnages :
- Oreste : Membre de la famille des "Atrides", fils matricide d'Agamemnon (ce dernier est mort) roi de "Mycènes", et de Clytemnestre, on sait qu'il est le petit frère de Electre qui l'envoya vivre avec son Oncle roi de "Phocis", on ne sait pas son age.
Il est le personnage principal de la pièce qui revient pour venger son père qui a été assassiné.
- Electre : Membre de la famille des "Atrides", fille d'Agamemnon et de Clytemnestre, après le meurtre de son père, elle vécut pauvrement et sous surveillance pendant que Clytemnestre et son amant Egisthe régnaient sur le royaume de "Mycènes".
Oreste et Pylade se rendirent sur la tombe d'Agamemnon ou ils rencontrèrent Electre venue pour des libations et des prières de vengeance.
- Clytemnestre : oeeine de "Mycènes", femme d'Agamemnon et fille de Tyndare. Elle tua Agamemnon avec l'aide d'Egisthe pour avoir sacrifié son 2ème enfant Iphigénie afin d'avoir les vents favorables pour partir vers Troie.
Elle est devenue avec son amant Egisthe, les ennemis de Oreste, pour avoir tué Agamemnon.
- Egisthe : Fils de Thyeste et de la soeur de celui-ci, Pélopia. Il devint l'amant de la reine Clytemnestre et aida cette dernière à tuer Agamemnon, il devint l'ennemi d'Oreste pour avoir tué Agamemnon.
- Pylade : Fils de oetrophios roi de "Phocide", et d'Ananibia soeur d'Agamemnon. Il suit Oreste lors de sa quête de vengeance, il est compagnon et ami d'Oreste.
- Le Choeur : Ensemble de captives.
- Le Coryphée : Chef de Choeur, il représente le choeur qui ne peut pas parler avec les personnages, il représente tous les choreutes, il peut par conséquent parler avec les personnages comme Oreste.
- Autres personnages : esclave, nourrice, serviteur.

Le lieu :
La première partie de la pièce ou Electre rencontre Oreste et Pylade se passe devant la tombe d'Agamemnon et la série de meurtre se passe dans le palais des "Atrides".

L'intrigue :
L'intrigue est que durant la pièce, on ne sait pas si Oreste va tuer sa mère Clytemnestre, quand il apprend qu'il doit la tuer, il est contre car il déteste le matricide puis l'Oracle semble lui permettre mais Clytemnestre le met à l'épreuve.

La dramaturgie :
La pièce a l'aire très vive, les personnages rentrent et sortent de la pièce à tout bout de champs et les didascalies servent à donner le ton sur lequel les personnages doivent parler, leurs gestes, leur déplacements...
"Les Choéphores" :
- Il coupe une boucle [...]
- Entre le Choeur [...]
- Il sort, éperdu [...]


Le style :
La pièce est d'un style très soutenu.
"Les Choéphores" :
- Tu as succombé a une mort cruelle !
- Contemplez les deux tyrans de la patrie.


Conclusion

Les agréments
C'est une pièce facile à lire qui illustre bien la tragédie tel qu'elle est apparue à l'antiquité.
Voir jouer cette pièce
Je pense qu'il pourrait être intéressant d'aller voir cette pièce pour savoir de quelle façon ces rôles devraient être interprétés mais je ne voit pas trop en quoi cela pourrait nous aider à mieux comprendre notre temps et notre vie à part pour nous réapprendre la notion de tragédie.
Le rôle que je préfèrerais interpréter
Pour être franc, je ne suis pas à l'aise devant du monde alors je préférerais jouer Pylade, il ne parle pas beaucoup puis j'ai lu son histoire et elle me plaît, il est le genre de personnage que j'aimerais jouer.
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