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Cahier de l'élève - Littérature

Résumé - Le Secret de Maître Cornille d'Alphonse Daudet

Dans ses Lettres De Mon Moulin, Alphonse Daudet raconte souvent des anecdotes qu'il a vu ou entendu au cours d'une discussion. Dans Le Secret De Maître Cornille, il rapporte les paroles d'un de ses amis, un vieux joueur de fifre.

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Une vingtaine d'année avant l'arrivée d'Alphonse Daudet en Provence, le pays était riche en moulins. Apporter son blé au meunier pour en tirer de la farine était l'occasion de fêtes joyeuses et tardives. Mais un jour, un moulin à vapeur s'installa dans le pays, les habitants y envoyèrent leur blé et il n'y avait plus rien à fêter. Les moulins à vent fermèrent un à un...
Pourtant, l'un d'eux résistait toujours et tournait désespérément : c'était celui de maître Cornille, un vieux meunier passionné de farine. Il essaya bien de rameuter tout le monde pour détruire le nouveau moulin, mais sans succès. Alors il s'enferma dans son moulin, seul, en chassant même sa petite-fille Vivette. Personne n'amenait plus de blé à sa meule, mais on le voyait pourtant transporter de gros sacs et assurer que le moulin moulait toujours de la farine. Dans le pays, on pensait plutôt qu'il veillait sur un quelconque trésor, et comme personne ne pouvait pénétrer dans le moulin survivant, la rumeur amplifiait.

Un beau jour, il arriva que Vivette et le fils aîné du joueur de fifre tombèrent amoureux l'un de l'autre. Notre joueur de flûte alla alors voir le vieux meunier pour arranger une noce, mais il fut rejeter avec fortes vociférations. Le jeune couple décida alors d'aller visiter ensemble le curieux grand-père dans l'espoir de l'adoucir. Arrivés au moulin, ils le trouvèrent vide et fermé, mais ne résistèrent pas à la tentation de s'introduire à l'intérieur en passant par la fenêtre. Ils découvrirent alors une pièce misérable qui ne moulait sûrement pas de farine. Dans un coin de la pièce des sacs de terre blanche s'entassaient. C'était le secret de maître Cornille : faire croire à la survie des moulins à vent ! Dès le lendemain, le couple raconta partout ce qu'il avait vu et tout le monde décida alors d'amener au moins chacun un sac de blé au vieux meunier. Ce dernier pleura de joie en les voyant tous arriver ! Il avait toujours cru qu'un jour les gens reviendraient chez lui moudre du blé, mais il commençait à perdre espoir. Durant toute la fin de la vie de maître Cornille, les gens de la région continuèrent à lui amener régulièrement quelques sacs à moudre, mais quand le vieux meunier mourut, le dernier des moulins à vent s'éteignit avec lui.



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